Nathalie Andreani a accordé une interview à Sam Zirah ce dimanche 29 juin dans son émission « En toute intimité » diffusée sur YouTube. L’ancienne candidate de « Secret Story » 8, aujourd’hui âgée de 54 ans, s’est livrée sans filtre sur de nombreux sujets : de sa ménopause récente à son procès contre TF1, en passant par les dérives des plateformes intimes et son soutien appuyé au couple présidentiel. Dans un plaidoyer passionné, elle a défendu Brigitte et Emmanuel Macron face aux critiques liées à leur différence d’âge. Elle revendique même avoir « préparé le terrain » à leur histoire d’amour. Entre confidences intimes sur les défis de la cinquantaine et réflexions sur l’évolution de la société, l’ancienne candidate de téléréalité aborde sans détour les sujets qui font polémique, notamment son engagement dans l’industrie du charme et ses combats judiciaires en cours.
« J’ai préparé le terrain au couple Macron »
Nathalie Andreani revendique son rôle de précurseuse dans l’acceptation sociale des couples à différence d’âge. Forte de sa propre expérience – d’abord avec Vivian Grimigni de vingt ans son cadet dans « Secret Story », puis aujourd’hui avec Gabano Manenc avec qui elle partage treize ans d’écart – elle défend avec véhémence le couple présidentiel.
« J’ai dit que je leur ai préparé le terrain à l’époque, parce que quand j’ai fait « Secret Story », on ne parlait pas de Macron, on ne parlait pas de Brigitte et déjà, ça a fait un scandale à l’époque », explique-t-elle. Pour elle, cette médiatisation précoce a joué un rôle déterminant : « Quand Macron est arrivé au pouvoir, les gens étaient moins choqués, parce qu’ils avaient déjà entendu parler de (mon) histoire. »
Son indignation face aux attaques contre Brigitte Macron est palpable : « Comment on peut faire des caricatures ? Comment on peut se moquer de notre président comme ça ? Elle, cette pauvre femme, dire que c’est un homme, on me l’a dit moi aussi que j’étais un homme, à un moment donné, arrêtez quoi. » Son message à la première dame serait simple : « Je lui dirais qu’elle vive son histoire, c’est une femme bien courageuse en tout cas, vraiment. »
Les défis de la cinquantaine : ménopause et acceptation de soi
L’ancienne candidate se confie avec une franchise remarquable sur les transformations liées à l’âge. Elle évoque sans tabou sa ménopause récente et les changements qu’elle implique : « Le cap de la cinquantaine pour une femme, c’est vraiment un cap particulier. C’est un cap où tu dois faire un petit peu plus attention à ce que tu manges, tu dois faire un petit peu plus de sport. »
Elle détaille les transformations physiques qu’elle observe : « Au niveau du corps, je trouve que la peau est moins ferme, forcément. Il y a les petites rides qui commencent à s’installer. La qualité de tes cheveux est différente, tu commences un petit peu à perdre tes cheveux. » Malgré ces changements, elle garde une philosophie positive : « L’essentiel, c’est d’être en pleine forme, en pleine santé. Après, ton corps, oui, il change. »
Face aux critiques incessantes sur son âge qu’elle subit sur les réseaux sociaux depuis des années, elle a développé une carapace : « Ça fait 12 ans que j’entends ça. J’avais 42 ans, des gens me disaient ‘t’es vieille, t’es finie’. Là, maintenant, c’est ‘va à l’EHPAD’. » Sa réponse est cinglante : « Mais vous vous rendez compte de ce que vous dites ? L’EHPAD, c’est quand t’es impotent, quand tu ne peux plus t’occuper de toi-même ! »
Un procès contre TF1 pour diffamation
L’interview révèle les détails du procès que mène actuellement Nathalie Andreani contre TF1. Comme elle l’avait annoncé publiquement en avril 2024, elle attaque la chaîne pour diffamation suite à la diffusion d’un reportage du JT consacré aux dérives de l’influence et du dropshipping. « C’était le journal de TF1. Exactement, la production du journal de TF1 », précise-t-elle à Sam Zirah.
Le litige porte sur l’utilisation d’une de ses vidéos dans ce reportage : « Ils ont repris cette vidéo, ils l’ont passée sur le journal. Ils ont flouté mon visage et ils ont dit ‘une influenceuse voleuse qui a reçu une condamnation par la DGCCRF’ (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes, ndlr). » Nathalie Andreani se défend catégoriquement : « Je n’ai jamais pris aucune amende, je n’ai jamais rien pris. Je ne suis pas une influenceuse voleuse. »
L’affaire doit passer en octobre prochain. L’influenceuse de charme réclame 30 000 euros de dommages et intérêts, ainsi qu’un rectificatif public. « On demande des dommages et intérêts. On sait très bien qu’on ne les aura pas mais je pense qu’ils ont fait une grosse erreur : ils n’auraient pas dû ! »
Les dérives des plateformes intimes dénoncées
Pionnière des plateformes de contenus pour adultes en France depuis près de six ans, Nathalie Andreani livre un témoignage sans concession sur les dérives qu’elle observe dans ce secteur. Elle dénonce notamment les mensonges de certains influenceurs sur leurs revenus : « Tu ne vas pas gagner des millions parce que tu montres tes pieds, c’est des menteurs. Tu ne fais pas 1,5 million d’euros avec ça. Jamais de la vie, c’est des menteurs. »
Elle révèle également l’existence de relations tarifées dans le réel : « J’avais monté ma propre plateforme et je voyais les filles qui offraient leur charme, qui offraient une présence, qui offraient un rendez-vous. Parfois c’étaient des relations tarifées… » Concernant les cas extrêmes comme celui de Bonnie Blue qui s’est lancé le défi de « coucher avec 2000 hommes en 24 heures », elle ne cache pas son dégoût : « Je trouve ça scandaleux. Je ne comprends même pas comment elle peut survivre à ça. C’est vraiment les dérives de ce système » confie-t-elle à Sam Zirah.
Le cas Adrien Laurent
Nathalie Andreani revient également sur l’affaire Adrien Laurent, cet influenceur dont le compte TikTok a été banni en mai 2025 suite aux signalements de la ministre Aurore Bergé. L’ancienne candidate de « Secret Story » exprime sa perplexité face à cette décision : « Adrien Laurent, moi, je l’ai souvent vu en live. Je n’ai rien trouvé de choquant, au contraire, je trouve ça cool. Il faisait monter des gens, ils discutaient… »
Elle remet en question les motifs du bannissement : « Je ne suis pas sûre qu’il faisait la promotion de ses plateformes, je ne comprends pas pourquoi il a été banni. Ça m’a choquée. » Cette solidarité s’explique par sa propre expérience des sanctions sur les réseaux sociaux. Elle révèle avoir elle-même été bannie de TikTok pendant une semaine pour avoir simplement dit : « Non, je ne montre pas mes pieds, je ne le fais pas ici. »
Pour elle, cette affaire soulève des questions importantes sur la liberté d’expression : « Je sais qu’il parlait d’informations. Il disait qu’il faut se protéger, penser à mettre des préservatifs. Bon, c’est des choses aussi qui sont importantes. Tu ne peux pas être banni à cause de ça. »
Néanmoins, elle nuance son propos en reconnaissant que l’image globale d’Adrien Laurent a pu jouer : « Le problème, c’est qu’il est plus connu pour des vidéos trash et je pense que c’est un tout qui fait qu’il a sauté… »