En promotion pour le film L’Accident de piano, l’actrice de 31 ans confie à Madame Figaro comment sa famille lui fait garder les pieds sur terre malgré sa notoriété.

À 31 ans, Adèle Exarchopoulos fait partie des actrices françaises les plus reconnues de sa génération. Révélée dans La Vie d’Adèle d’Abdellatif Kechiche, elle enchaîne depuis les rôles remarqués et les collaborations prestigieuses, à l’instar de Je verrai toujours vos visages de Jeanne Herry qui lui a valu le César 2024 de la meilleure actrice dans un second rôle, de Bac Nord de Cédric Jimenez, ou encore Le Règne animal de Thomas Cailley. Une trajectoire brillante, mais qui, selon elle, ne l’a jamais fait décoller du sol. Car dans les coulisses, il y a sa famille qui la ramène toujours au réel, assure-t-elle. Dans un récent entretien croisé avec Sandrine Kiberlain pour Madame Figaro, publié ce samedi 28 juin en marge de la promotion de L’Accident de piano de Quentin Dupieux (en salles le 2 juillet), l’actrice s’est livrée à quelques confidences sur le sujet.

Zéro hiérarchie

Dans cette interview, la question de savoir si «la célébrité isole» a été posée à Adèle Exarchopoulos. «Dans mes dîners de famille, on ne prête pas plus attention à mon métier qu’à celui de ma mère infirmière ou de mon frère plombier», répond sans détour l’actrice. Cette égalité de traitement familial semble être un pilier important de son équilibre personnel.

La trentenaire en profite également pour balayer quelques clichés sur les familles qui gravitent autour des projecteurs. «Mes frères (Émile et Baptiste, NDLR) ne profitent pas du tout de ma notoriété, ils doivent me demander une fois par an de les aider à entrer en boîte de nuit avec des copains», ajoute-t-elle.

Pour Adèle Exarchopoulos, cette normalité est précieuse et lui rappelle qu’elle ne doit pas confondre son métier avec une espèce de passe-droit. «Je ne ressens aucun privilège, à part d’exercer une profession que j’aime», résume-t-elle. Et si c’était ça, le vrai luxe finalement ?