Défaits pour la deuxième fois d’affilée en finale de Top 14, les Girondins veulent retenir le côté positif d’une saison mémorable, avec le couronnement européen.
Le sport est traître. C’est d’ailleurs ce qui en fait la beauté. Le vainqueur saute de joie, le perdant le regarde, triste. Samedi soir, au Stade de France, l’Union Bordeaux-Bègles a assisté, vide de toute envie ou énergie, à la remise du bouclier de Brennus au Stade Toulousain. Assis en tailleur dans un coin de la pelouse, debout les bras croisés ou réconfortés par leurs enfants, les joueurs girondins ont, une nouvelle fois, versé des larmes après la défaite face à Toulouse au terme d’un combat épique (39-33, après prolongation). Un an après avoir été écrasés par ces mêmes Rouge et Noir au Stade-Vélodrome (59-3).
La tristesse des coéquipiers de Matthieu Jalibert et Maxime Lucu contraste avec les images d’une place des Quinconces en fusion le 24 mai dernier, après le premier titre européen de l’histoire de l’UBB. C’est d’ailleurs ce qui peut les réconforter malgré la douleur d’un nouveau titre laissé en route. « C’est quand même une saison inoubliable. Je suis déçu, mais pas dévasté »
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