RÉCIT – La Marche des fiertés interdite par les autorités s’est transformée, samedi, en un raz-de-marée contre le premier ministre hongrois.

Depuis le grand pont Elizabeth qui enjambe le Danube, les manifestants voyaient au loin la berge du fleuve, côté Buda, noire de monde jusqu’à l’Université technique, alors que la queue de la manifestation n’était pas encore partie de son point de départ, devant la mairie centrale, deux kilomètres en amont. Samedi 28 juin, sous la chaleur de l’après-midi, ce sont plusieurs centaines de milliers de personnes qui ont pris part au plus grand rassemblement politique de ces quinze dernières années en Hongrie, donc depuis que la Fidesz de Viktor Orban gouverne. Dans une ambiance à la fois sobre et décontractée, des gens de tous âges, en couple, en famille et entre amis, pour certains venus d’Allemagne, de France ou d’ailleurs, ont agité des drapeaux arc-en-ciel, mais encore plus des slogans contre le premier ministre Orban.

Son gouvernement s’était pourtant donné les moyens d’empêcher le départ de cette manifestation – un fait sans précédent dans un pays de l’Union européenne. La loi de 2021 qui…

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Le Figaro

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