Par
Rédaction Eu
Publié le
30 juin 2025 à 7h10
Le 7 août 2024, les gendarmes repèrent un véhicule dont les plaques minéralogiques ne sont pas réglementaires. Ils décident d’effectuer un contrôle qui va s’avérer payant.
En effet, le jeune conducteur de 20 ans est dans l’incapacité de présenter son permis de conduire puisque celui-ci a été suspendu.
Les gendarmes constatent également qu’il a les pupilles dilatées. Ils le soumettent à un test salivaire qui se révèle positif au cannabis et à la cocaïne.
Et poursuivant un peu plus loin leurs investigations, ils trouvent dans la voiture un couteau de 30 cm et un shocker électrique.
Malgré son jeune âge, il compte déjà deux mentions sur son casier judiciaire.
Vidéos : en ce moment sur ActuUne période difficile ?
La substitut du Procureur de la République requiert une peine de quatre mois assortis d’un sursis probatoire de deux ans emportant obligation de travail, de soins en addictologie et psychologiques, interdiction de détenir une arme pendant trois ans, la suspension du permis de conduire pendant un an et la confiscation du véhicule.
Ce 23 juin 2025, il n’a pu se déplacer pour s’expliquer devant le tribunal de Dieppe. C’est son avocate qui s’en charge qui indique que le jeune homme traversait à cette époque une période très difficile à cause de la condamnation de son père pour des violences envers sa famille.
Elle demande que le véhicule ne soit pas confisqué, car la maman s’en sert pour les besoins de la famille.
Le juge accède à cette demande et suit les autres réquisitions du Parquet. Par contre, il ne donne pas suite à la demande de non-inscription au casier judiciaire de cette nouvelle condamnation.
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