Carlos Sainz n’a pas pu prendre le départ du grand prix. ©AFP or licensorsWeek-end noir sur l’Acropole pour Thierry Neuville : « On marque néanmoins 13 points ! »
Si les deux voitures orange se sont rapidement isolées en tête, Piastri a tenté plusieurs attaques. Une première concrétisée au 11e tour, mais aussitôt contrée par Norris. Une seconde, plus musclée, au 20e, qui a vu l’Australien bloquer ses roues. Malgré l’intensité de l’affrontement, les deux pilotes sont restés dans les limites. « C’était une très belle bataille avec Oscar, à la fois amusante et aussi stressante, a reconnu Norris après l’arrivée. C’était compliqué lorsqu’il était dans la zone DRS derrière moi car c’est un gros avantage ici, mais j’ai plutôt bien géré la situation. »
Chez McLaren, la rivalité entre les deux hommes reste pour l’instant un moteur de performance. Pas d’accrochage cette fois, et une course propre, tendue, mais respectueuse. Un contraste bienvenu après le contact du Canada, dont Norris a clairement tiré les leçons. « C’est un résultat parfait pour l’équipe, avec ce doublé. C’est ce qu’on voulait et nous l’avons de nouveau obtenu », a-t-il souligné.
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Un championnat qui se joue à deux
Avec cette huitième victoire en onze Grands Prix pour McLaren (cinq pour Piastri, trois pour Norris), évince petit à petit toute menace extérieure. Si Oscar Piastri conserve la tête du classement avec 216 points, Lando Norris revient à 15 unités (201). À mi-saison, le mano a mano est total.
Prochaine étape, Silverstone. Devant son public, Norris aura l’occasion de poursuivre sa remontée, dans un contexte où McLaren cherchera avant tout à préserver l’équilibre fragile qui fait sa force : deux pilotes au sommet, une voiture au-dessus, et un championnat plus ouvert que jamais, entre coéquipiers.