Après les épreuves du bac, une autre épreuve cruciale s’impose : celle des vœux à formuler sur Parcoursup, la plateforme d’inscription post-bac. 

Cette année, 980 000 candidats ont fait leurs demandes, contre 945 500 l’an dernier. La phase d’admission se clôturera le 10 juillet.

Comme le montre notre infographie ci-dessous, les inégalités territoriales sont frappantes en Lorraine en ce qui concerne les formations post-bac.

En tête des zones les plus mal dotées : Remiremont, Saint-Avold et Sarrebourg. Ces secteurs manquent cruellement de formations post-bac, ce qui oblige les néobacheliers à quitter leur territoire pour poursuivre leur enseignement supérieur.

A l’inverse, Nancy et Metz bénéficient d’une offre de formations très riche.

L’académie Nancy-Metz leader régional

Selon l’Insee, 60 000 places étaient proposées en Grand Est en 2022, soit 8,3% de l’offre nationale. Et 39,4% de ces formations sont situées dans l’académie Nancy-Metz, qui regroupe :

  • 39,3% des licences du Grand Est
  • 39,6% des BTS (brevet de technicien supérieur)
  • 45,8% des BUT (bachelor universitaire de technologie)
  • 45% des classes préparatoires littéraires
  • entre 44 et 47% des formations sanitaires et sociales.

12 000 places à Nancy, 7 000 à Metz

Dans la zone d’emploi de Nancy, on compte selon l’Insee 12 060 places pour 4 489 néobacheliers.
À Metz : 7 431 places pour 3 613 élèves, soit 4 629 places en moins.

Enfin, Strasbourg, se démarque nettement avec 16 170 places de formation pour 5 880 néobacheliers.