En Israël, les États-Unis et l’Iran entament ce samedi 12 avril à Oman des discussions. Avec l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, Tel Aviv nourrissait l’espoir de pouvoir frapper militairement les sites d’enrichissement de l’uranium du régime iranien. Cette perspective s’est réduite au fil des mois, semant le doute sur la suite des évènements.
avec notre envoyée spéciale à Jérusalem, Aabla Jounaïdi
Ces derniers mois, plusieurs responsables israéliens ont exprimé leurs doutes dans la presse locale. Selon eux, la fenêtre d’opportunité pour une attaque contre l’Iran est bien présente : le Hezbollah et le Hamas, alliés régionaux de Téhéran, sont affaiblis ; et le système anti-missiles S-300 de l’Iran a été détruit par Israël en novembre dernier. Pourtant, les mois passent et Donald Trump tarde à donner son feu vert à une intervention militaire.
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