DÉCRYPTAGE – À peine mis en route, le dernier-né des réacteurs français a enchaîné les arrêts et les contretemps.
« Le premier démarrage d’un réacteur est un processus long », explique EDF. Un doux euphémisme alors que l’EPR de Flamanville ne devrait pas être relancé avant le 17 avril. Soit treize jours avant l’audition de Bernard Fontana par la commission économique de l’Assemblée nationale, point d’étape indispensable à celui choisi par Emmanuel Macron pour succéder à Luc Rémont à la tête d’EDF. L’EPR était sur la feuille de route de ce dernier il y a un peu plus de deux ans, il sera à n’en pas douter, en haut de celle de son successeur. D’autant que Bernard Fontana connaît bien le sujet : depuis dix ans, il est à la tête de Framatome, l’ex-Areva NP qui a notamment fourni la cuve de l’EPR. En octobre dernier, il a aussi pris la tête d’Arabelle Solutions, le fabricant de turbines racheté à l’américain GE qui l’avait lui même acquis dix ans plus tôt auprès d’Alstom. Un fin connaisseur de l’industrie est donc attendu à la tête d’EDF.
Mais l’EPR aurait-il redémarré d’ici à son arrivée à la présidence…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 85% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous