Il y a un mois, le corps sans vie d’une quadragénaire avait été retrouvé à Libourne. Un jeune homme de 20 ans, sans domicile fixe, a été interpellé la semaine dernière dans le cadre de l’enquête.
Le 31 mai dernier, le fils d’une femme de 48 ans a découvert sa mère sans vie, au domicile de cette dernière situé rue de la Marne à Libourne. Elle présentait une plaie profonde au niveau de la gorge. Une enquête pour homicide volontaire avait alors été ouverte.
Le lendemain, les enquêteurs ont retrouvé un couteau ensanglanté dans une bouche d’égout situé à proximité du domicile de la victime. Quelques jours après le meurtre, dans le cadre d’une procédure portant sur un cambriolage, les enquêteurs ont procédé à une perquisition dans un squat occupé par les deux cambrioleurs présumés. À l’occasion de cette perquisition, ils ont retrouvé le téléphone portable et la clef du véhicule de la défunte.
Retrouvé grâce à l’ADN
Le 23 juin dernier, le parquet de Bordeaux indique que le rapport d’hématologie médico-légale a permis «d’isoler l’ADN de l’un des deux occupants du squat sur l’arme du crime».
Dès le lendemain, l’intéressé a été interpellé à Bordeaux et placé en garde à vue. Cet homme, âgé de vingt ans, sans emploi et sans domicile fixe, a contesté les faits tout au long de sa garde à vue. Il a été présenté à un magistrat instructeur le 26 juin dernier et mis en examen pour meurtre.
«Il a été placé en détention provisoire conformément aux réquisitions du parquet», indique Renaud Gaudeul, le procureur de la République de Bordeaux.