Bas les masques à « Mask Singer ». La saison 7 du programme de TF1 a rendu son verdict, vendredi soir, sous les yeux de 2,5 millions de téléspectateurs. La victoire est revenue à Lola Dubini, chanteuse, youtubeuse et comédienne, qui s’apprête à rejoindre le casting de la série Demain nous appartient. La Lyonnaise revient pour 20 Minutes sur son parcours et sa victoire dans le jeu animé par Camille Combal.

Qu’est-ce que ça fait de remporter « Mask Singer » et de rapporter la coupe à la maison ?

Je suis trop fière car, pour moi, c’était improbable que je gagne. Malheureusement, je n’ai pas encore reçu le trophée, car on a tourné il y a un petit moment déjà. J’ai hâte qu’il trône sur mon buffet. Enfin, mon buffet… j’habite à Paris, ce sera sur mon meuble télé, faut pas déconner (rires).

Comment en êtes-vous venue à participer à ce jeu ?

C’est venu un peu par hasard. Depuis des années, on disait : « Ah, mais c’est Lola Dubini sous le Panda Roux, sous la Renarde… ». En fait, non. Je revenais également d’une période difficile, car j’avais fait un burn-out, il y a un an et demi. La girafe a été le premier animal que j’ai croisé lors de mes premières vacances après ce moment où j’étais pas mal surmenée. Ce n’était pas facile de s’en sortir en solo.

Elle représente quoi cette girafe, pour vous ?

C’était drôle que l’on m’ait proposé le costume de la girafe, justement après ce safari en Tanzanie avec ma meilleure amie, Manon Azem [comédienne]. On s’était mise à pleurer en voyant cette girafe, c’était trop beau. Pour moi, cette girafe, c’est mon renouveau à moi. C’est tout un symbole.

« Ma voix, c’était ma basique, ma margarita. »

Comment avez-vous vécu l’expérience dans ce costume ?

J’avais dû installer une kitchenette en hauteur (rires). Il faisait très chaud dans ce costume. Par contre, j’étais libre de mes mouvements. Je n’avais que le cou en rajout. Les haters, eux, disent de moi que je suis trop épaisse. J’avais envie de leur faire un pied de nez, et qu’ils ne disent pas, cette fois, que je suis trop grosse, mais trop grande. C’était jouissif. Pour la respiration, il y avait des grilles dans les paillettes de la girafe. On avait mis un tissu qui laissait passer un peu l’air.

Cela ne vous a pas empêché de faire des prestations époustouflantes… Quelles ont été vos préférés ?

Jeune Demoiselle (de Diam’s) et Man ! I feel I like a woman (de Shania Twain), car c’était collégial, avec les danseurs et les danseuses. Vocalement, j’ai adoré ma prestation sur Alive, de Sia. Après, on ne nous a pas préparés à apprendre à respirer sous les masques, car on voit la confection au fur et à mesure. On a, en revanche, des répétitions plus longues sur les premiers jours, afin qu’on apprivoise un peu notre costume, et de trouver des solutions si besoin. On a aussi eu des exercices avec une coach vocale. Après ma voix, c’était ma basique, ma margarita (rires) !

Qu’est-ce que vous vous disiez lorsque votre nom revenait à quasiment chaque émission…

C’est vrai que mon nom est pas mal revenu cette saison. Ce qui était marrant, c’était que les jurés avaient pas mal d’idées différentes pour mon costume. Ils ont cité Claudia Tagbo, Ève Angeli. Je suis content de les avoir floués. Je connaissais pas mal Élodie Poux et Laurent Ruquier. D’ailleurs, pendant le tournage de l’émission, je suis allée faire la promo de mon single Saisons aux Grosses Têtes, et il ne m’a même pas reconnu.

Vous espériez aller aussi loin dans ce jeu…

Honnêtement, non. Je n’ai pas participé à « Mask Singer » pour gagner, mais pour faire plaisir à mes neveux et à mes nièces qui regardent l’émission. C’était par pur orgueil de tata (rires). Ils étaient comme des oufs, ils m’avaient reconnu direct. Mes proches ont halluciné. Sur les réseaux sociaux, c’est la folie aussi. Ce métier, je le fais pour le public. Que certains m’aient reconnu direct, c’est gratifiant.

On vous a vu participer à « Fort Boyard », « 100 % Logique », « Le meilleur pâtissier »… Avez-vous envie de participer à un autre jeu télévisé ?

J’ai tellement fait de la figuration sur « Danse avec les stars » que j’aimerais bien le refaire. J’avais fait un seul prime. Ça avait été une aventure un peu frustrante, donc oui, ça me retenterait bien. J’ai déjà tourné des émissions, j’adore les divertissements. On a un paysage assez riche en France en matière de jeux. Ça permet aussi de couper de l’actu un peu déprimante.

Musicalement, vous venez de sortir un deuxième single, « Fantômes », avant une nouvelle tournée…

Il parle de ghosting. Cette nouvelle maladie des réseaux sociaux. C’est une ode à tous les fantômes qui passent dans nos vies. En tant que fille, j’ai pas mal été ghostée. Je vais aussi sortir d’autres titres, que je vais chanter lors de ma tournée, qui va mêler chansons et humour [« Prélude » en tournée partout en France dès le 10 septembre, et à La Nouvelle Seine, à Paris, dès le 15 janvier 2026].