Les notaires signent les actes de vente, les déclarations de succession, les contrats de mariage, reçoivent les testaments… rédigés par leurs collaborateurs ! On compte un peu plus de trois clercs (ancien du nom du collaborateur de notaire) pour un notaire.

1. Quelle formation suivre ?

Deux années d’études supérieures sont nécessaires pour valider le BTS Collaborateur juriste notarial et accéder au métier et assister un notaire. Après trois ans, via un BUT ou une licence professionnelle, le clerc peut rédiger des actes. Le Diplôme des métiers du notariat, à bac + 4, permet une plus grande autonomie dans la gestion des dossiers.

Le BTS Collaborateur juriste notarial est accessible avec un bac général, pro ou techno (STMG pour Sciences et technologies du management et de la gestion). Il est proposé par plus de cent établissements à travers la France. Dans l’Ouest à Caen, Cherbourg, Brest, Quimper, Vannes, Rennes, Laval, Le Mans, Angers, Nantes et La Roche-sur-Yon. La plupart de ces écoles le proposent par voie scolaire ou via l’apprentissage.

Lire aussi : Formation. Quatre questions sur le métier d’assistant juridique

Un bac général ou STMG est requis pour le BUT Carrières juridiques. Pour le métier de collaborateur de notaire, il faut suivre le parcours patrimoine et finance. Celui-ci est dispensé dans neuf IUT seulement en France, et dans aucune université de l’Ouest. La licence pro Métiers du notariat est une autre possibilité pour acquérir un, niveau bac + 3. Cette formation d’un an est accessible avec un bac + 2. Elle est enseignée à Brest, Rennes, La Roche-sur-Yon, Le Mans, Nantes et Angers.

Quinze instituts nationaux des formations notariales, établissements privés, délivrent le Diplôme des métiers du notariat. Ce cursus d’une année s’effectue en alternance, dans l’Ouest, à Rennes et Nantes.

Les études sont gratuites en lycée public, coûtent 300 à 1 300 € par an en lycée privé, 175 € en BUT et licence pro. Les apprentis et alternants sont rémunérés.

2. Quel est le marché de l’emploi ?

Les clercs de notaire sont salariés des études notariales. Le Conseil supérieur du notariat dénombrait, fin 2024, 7 027 offices et 55 566 collaborateurs. Ils étaient 62 702 en 2023 et 69 011 en 2022.

Les débouchés sont importants, les passerelles vers le métier de notaire peu évidentes. « Ce n’est pas fréquent de vouloir devenir notaire alors qu’on est clerc », commente Laurianne Guyot, collaboratrice de notaire à Rennes (Ille-et-Vilaine).

Lire aussi : Formation, salaires, emploi… Quatre questions sur le métier de chargé de recouvrement

3. Quels sont les salaires net ?

Les salaires minimums sont régis par une convention collective. Un clerc de notaire démarrera ainsi sa carrière avec un revenu d’au moins 1 573 € net par mois. Le salaire minimum correspondant au dernier des trois échelons de la catégorie technicien est à 2 323 €.

4. Quelles sont les qualités requises ?

Il faut de la rigueur, de la méthode, de la discrétion pour exercer ce métier. Il faut également avoir une bonne aisance relationnelle et savoir travailler en équipe.