Par
Pascal Pallas
Publié le
30 juin 2025 à 15h35
Les mots ont été graves, durs, sentencieux. Et ils étaient tous à l’encontre de François Piquemal, candidat aux élections municipales 2026 à Toulouse sous bannière de la France Insoumise (LFI).
Jean-Luc Moudenc n’a pas ménagé son seul adversaire pour l’heure officiellement déclaré à l’occasion d’un meeting suivi par 500 personnes, samedi 28 juin 2025, salle Jean-Mermoz à Toulouse.
« Ce sont des guignols »
En attendant que le maire sortant se présente sur l’estrade, Olivier Arsac, adjoint au maire de Toulouse et secrétaire départemental du parti Les Républicains, avait donné le la. « Ce sont des guignols », lâchait le chauffeur de salle avant de rappeler que lors de la campagne des Municipales 2020, le mouvement Archipel Citoyen (duquel sont issus les actuels élus municipaux de LFI, NDLR), voulaient révolutionner la politique avec des pratiques vertueuses, mais qu’en réalité « ils ont cumulé les mandats ».
« Nous ne voulons pas d’un Mélenchoniste au Capitole », déclarait ensuite la première adjointe, Marion Lalanne de Laubadère. « Parce que Toulouse mérite mieux que des postures et des slogans ».
« Une campagne de caniveau » dénonce Jean-Luc Moudenc
Visé par deux plaintes déposées par Anticor, l’une concernant son emploi, l’autre au sujet des agissements de son cabinet lors de la campagne électorale de 2020, qu’il estime poussées par son opposition municipale, le maire sortant et candidat a d’abord dénoncé la « campagne de caniveau » qui agite l’actualité.
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Le principal danger pour Toulouse c’est La France Insoumise.
Jean-Luc Moudenc
Maire sortant et candidat à sa réélection à Toulouse
Pour lui, il y a « un alliage entre le vide et le bruit« . Il dénonce également des « propositions vagues », des « promesses coûteuses » mais « sans démonstration de leur financement ».
Et de regretter que l’on est loin « du socialisme républicain et gestionnaire ».
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