Le jardin et les jardinières, plantés bien en amont de la fin du chantier, sont une composition totale dans cette ancienne carrière devenue terrain vague transformée en jardin luxuriant. Chauffeuses avec repose-pieds de Christian Adam (Galerie Meubles et Lumières) et sculptures en céramique de Jean-Pierre Formica (Galerie Pierre-Alain Challier).

Christophe Coënon; Jean-Pierre Formica, Adagp, Paris, 2025 ; Christian Adam, Adagp, Paris,2025.

« Ce projet, je l’ai conçu comme une nef végétalisée et habitée, une structure architecturale cathédrale, parcourue par une nature se mêlant à ses occupants qui vont, viennent, déambulent, sautent, plongent, nagent… » Ainsi Michael Levy décrit-il la vaste maison qu’il a imaginée dans une ancienne carrière sans végétation, à Uzès. Une ville dont l’histoire l’inspire, avec son héritage romain, son pont du Gard, tout autant que ce terrain vierge que l’architecte voit comme un vaste territoire à explorer. Dès lors, il a l’idée de créer au rez-de-chaussée un grand plateau continu glissant du jardin à l’intérieur de la maison dont les volumes et les murs courbes définissent des espaces à travers lesquels on se meut librement. Dans cette structure minérale posée au cœur d’un jardin créé ex nihilo à travers laquelle on évolue de l’intérieur vers l’extérieur, sur le sol, dans le jardin, dans l’eau, la proximité avec la piscine est essentielle, de même que la présence de nombreux bassins. Si l’inspiration vient du lieu, la construction a pour objectif de se fondre dans la topographie du site, entre habitat troglodyte et « ruine du futur ».

L’architecte Michael Levy.

Jacques Blin, Adagp, Paris, 2025 ; Denise Gatard, Adagp, Paris, 2025 ; Jessica Boubetra, Adagp, Paris, 2025 ; Pol Chambost, Adagp, Paris, 2025.