Le dirigeant nantais Franck Kita a exprimé le souhait du club de rajeunir son équipe à l’heure d’entamer un nouveau cycle, avec pour entraîneur le Portugais Luis Castro.

Après avoir acté «une fin de cycle» avec le départ de plusieurs cadres, Nantes a lancé sa «nouvelle ère» en présentant lundi son nouveau coach, le Portugais Luis Castro, avec un mot d’ordre : faire «plus de place aux jeunes». Moses Simon, Nicolas Pallois, Douglas Augusto et le capitaine Pedro Chirivella : Nantes s’est déjà séparé de plusieurs cadres présents depuis de nombreuses saisons en juin.

«On était quand même dans une fin de cycle», a concédé le directeur général délégué Franck Kita, lors d’un point presse. «On s’est rendu compte (…) qu’il fallait passer à quelque chose d’autre, dans une nouvelle ère, si vous voulez», en laissant «un petit peu plus de place (aux) jeunes», a-t-il complété.

Historiquement forte, la formation nantaise a régulièrement brillé dernièrement. «On va jouer une troisième Youth League (Ligue des champions des U19) en quatre ans, on a trois jeunes en équipe de France espoirs, on en a trois en équipe de France U20», a ainsi énuméré Franck Kita. Encore fallait-il trouver le bon coach pour mener ce projet.

Nantes et Castro, un mariage «évident»

«Avec les prestations de Dunkerque (L2) ces deux dernières années, on s’est dit que le FC Nantes et son identité de jeu légendaire, plus Luis (Castro), c’était un mariage qui était évident», a-t-il expliqué. Quatrième de Ligue 2 et demi-finaliste de la Coupe de France avec les Nordistes l’an passé, Castro a rapidement été convaincu. «Je pense que pour mon profil, c’est le meilleur club en ce moment», a-t-il jugé.

«La France est le meilleur pays en Europe (pour les jeunes). Si nos joueurs sont dans la sélection française, ils ne sont pas mauvais, c’est sûr», a souligné Castro (45 ans), qui s’était fait connaître en remportant la Youth League avec Benfica en 2022. «Après, il faudra travailler. Plus que la qualité individuelle, il faut qu’ils comprennent ce qu’on veut faire collectivement. Et si tout le monde va dans le même sens, les choses vont marcher très bien», a-t-il assuré.

Côté objectif, Franck Kita veut voir le FCN «donner un petit peu plus de plaisir à la Beaujoire, tout en prenant des points, et faire tourner le compteur». Un objectif pour lequel Castro, «adepte d’un jeu offensif, (avec) une équipe très offensive avec le ballon et même sans le ballon, qui presse haut», semble en mesure de remplir.