- La pollution à l’ozone va s’aggraver ce mardi 1er juillet avec les fortes chaleurs.
- En réaction, la préfecture de police de Paris met en place des restrictions de circulation.
- Certains véhicules, selon leur vignette Crit’Air, n’auront pas le droit de circuler.
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Si les températures vont devenir extrêmes ce mardi 1ᵉʳ juillet, elles vont aussi accentuer la pollution à l’ozone que l’Île-de-France connaît ces derniers jours. « Afin de réduire les émissions de polluants dans l’atmosphère », le préfet de police de Paris Laurent Nunez a annoncé dans un communiqué des restrictions de circulation supplémentaires. Après l’abaissement de la vitesse sur les principaux axes, place désormais à la circulation différenciée.
Certains véhicules interdits de circuler
Entre 5h30 et minuit, « à l’intérieur du périmètre délimité par l’A86 (à l’exclusion de celle-ci), seuls les véhicules munis d’une vignette Crit’Air de classe 0, 1 et 2 seront autorisés à circuler », indiquent les autorités. Impossible donc de rouler pour les autres automobilistes, sauf s’ils ont obtenu une dérogation, par exemple pour les secours.
Comme ce lundi, la vitesse maximale autorisée est, elle, abaissée. Elle sera diminuée de 20 km/h pour les axes habituellement limités à 130 km/h, 110 km/h et 90 km/h. Pour les routes limitées à 90 km/h, la vitesse maximale est abaissée à 80 km/h demain. Enfin, les camions en transit, dont la charge totale dépasse 3,5 tonnes, seront obligés de contourner la rocade francilienne.
Pour rappel, d’autres mesures dites « complémentaires » restent en vigueur : « interdiction des opérations de brûlage à l’air libre », « interdiction des groupes électrogènes nécessaires aux essais ou à l’entretien du matériel » et « report des travaux d’entretien ou de nettoyage émetteurs de composés organiques volatils ».
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La préfecture de police « mettra en place des contrôles destinés à s’assurer du respect de ces mesures ». Les déplacements en voiture doivent rester limités, les salariés devant donc privilégier le télétravail et « en cas de nécessité, pratiquer le covoiturage ».
Selon Airparif, l’association de surveillance de la qualité de l’air, la concentration en ozone va atteindre 200 μg/m3 à 230 μg/m3, alors que le seuil est normalement fixé à 180 μg/m3. Un tel niveau peut occasionner des problèmes respiratoires et des crises d’asthme chez les sujets fragiles.
Zoé SAMIN