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Reportage 
A Kiev, dans la journée, on se croirait dans n’importe quelle grande capitale européenne. Mais quand vient la nuit les sirènes prévenant d’une attaque aérienne imminente retentissent, et la guerre se rappelle soudain à vous.

Peut-on s’habituer à la guerre ? Voilà ce que je me suis demandé, jeudi 26 juin au soir, en arrivant à Kiev. Et aussi : où, diable, les Ukrainiens trouvent-ils encore cette force, cette capacité de résilience, pour vivre, rire, se balader main dans la main, aller au cinéma ou siroter des bières en terrasse comme s’ils se trouvaient sur les Champs-Elysées ? Ce soir-là, la ville de 3 millions d’habitants était paisible. Il restait encore deux heures avant le couvre-feu, en vigueur à partir de minuit, et, même si les rues se vidaient, la guerre semblait bien loin.

Il était un peu moins d’une heure du matin, quand la première sirène avertissant d’une attaque aérienne a soudain retenti, comme un rappel brutal de la réalité. J’ai regardé par la fenêtre, une pluie d’étincelles et de traînées lumineuses zébrait le ciel. Etait-ce loin, était-ce proche ? Aucune idée. Comment savoir, quand on n’est pas un spécialiste de la chose militaire ? On n’entendait pas d’explosion en tout cas. Mais mon téléphone, lui, étai…

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