La France a déploré lundi « la lourde condamnation » d’un journaliste français en Algérie, réaffirmant son attachement à la liberté de la presse sans, toutefois, appeler Alger à le faire libérer dans un contexte de crise exacerbée entre les deux pays. La décision du procès en appel de Boualem Sensal sera rendue mardi.

Son avocat a d’ores et déjà fait appel. Pour la première fois depuis son arrestation en Algérie le 28 mai 2024, la France a déploré la condamnation du journaliste Christophe Gleizes. Placé sous contrôle judiciaire pendant 13 mois avec interdiction de quitter le territoire, il a été condamné, dimanche, à 7 ans de prison ferme, notamment pour « apologie du terrorisme » et « possession de publications dans un but de propagande nuisant à l’intérêt national », selon l’ONG de défense de la presse RSF.

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« L’ensemble des services demeurent mobilisés pour lui porter assistance et sont en contact régulier avec lui, ses proches et ses conseils », a-t-il ajouté.

Avec AFP

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