Par

Adrien Filoche

Publié le

1 juil. 2025 à 6h48

C’est un des poumons de la métropole de Rouen. Le site de Repainville, à l’est de Rouen, est classé parc naturel urbain. Cette zone humide protégée, qui abrite plus de 30 espèces d’oiseaux et une centaine d’espèces végétales, a vu naître de nombreux aménagements ces dernières années : jardins familiaux, promenade pédagogique ou encore renaturation du cours d’eau. Le prochain projet, un lieu d’éducation à l’environnement. Baptisé « Maison Binet », cet espace réhabilité devrait voir le jour d’ici à 2026. Mais au cours des travaux, une mauvaise surprise a été découverte.

Un projet à plus d’un million d’euros

Annoncé en 2021 par la Ville, qui avait alors racheté plusieurs parcelles de terrain, ce projet « résolument écologique » s’inscrit « dans le cadre de la lutte pour sauver la zone humide de Repainville », comme le rappelle Fatima El Khili, adjointe au maire en charge de l’urbanisme et de la ville durable.

Les travaux ont connu quelques complications. « La maison que l’on doit réhabiliter est très amiantée. C’est une mauvaise surprise », explique Fatima El Khili. Récemment, la Ville a lancé un marché public pour le chantier de désamiantage. 

Ainsi, le coût de réhabilitation, estimé à 717 000 euros lors de sa présentation en 2021, est aujourd’hui réhaussé à 1 050 000 euros.

« Un lieu pour l’éducation à l’environnement »

Une fois le désamiantage terminé, suivra une étude de structure, « un des bâtiments avait des fissures », souligne l’élue. L’objectif est fixé : lancer les travaux avant la fin de l’année pour espérer que cet espace soit opérationnel courant de l’année 2026.

« On veut faire un lieu fonctionnel et bien identifié. Il y aura des bureaux, des salles de réunion. Il sera aussi pensé pour accueillir du public », présente Fatima El Khili. L’association environnementale Cardere y prendra ses quartiers, et d’autres pourront y transiter.

Ce sera un lieu pour l’éducation à l’environnement.

Fatima El Khili,
adjointe au maire en charge de l’urbanisme et de la ville durable.

Dans la continuité de l’expansion du parc naturel urbain de Repainville, la Ville cherche également à se défaire d’une casse automobile et d’une station de lavage. « Les négociations ont bien avancé pour la casse. Pour le lavage automobile, c’est plus compliqué », note l’élue, précisant que la mairie pourrait utiliser son droit de préemption, en cas de besoin. 

« Quand on aura la Maison Binet, et que l’on se sera occupé de la casse et de la station de lavage, on pourra dire qu’on est parvenu à sanctuariser ce petit bout de campagne de la ville », conclut l’adjointe au maire en charge de l’urbanisme.

Il y a 20 ans, le plan d’un d’aménagement d’un Bricorama avait été envisagé sur le site. Élus et associations s’y étaient opposés et le magasin n’a finalement pas vu le jour.

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