Par

Tristan Mahé

Publié le

1 juil. 2025 à 7h46

Sur la surface calme de l’Erdre ce jeudi 26 juin, les avirons se bousculaient… Plusieurs patients de l’hôpital privé du confluent de Nantes atteints du cancer, en rémission ou sous traitement, se sont retrouvés pour la cinquième fois dans les avirons du Cercle De l’Aviron de Nantes pour le projet « aviron santé », lancé par la fédération d’aviron.

« Une expérience de vie »

Lors du créneau de deux heures, le groupe de sept commence par un échauffement sur les rameurs, puis poursuit avec une session sur les avirons en individuel. Après un rappel des consignes, les novices se lancent pour quelques centaines de mètres à ramer.

La démarche vient du club d’aviron, pour qui le projet « aviron santé » est une première, malgré les nombreuses séances loisirs, handisport ou en entreprise proposées. « C’est une expérience de vie différente et très enrichissante », affirme Brice Huaulme, éducateur dans la structure sportive depuis sept ans maintenant.

L'échauffement se fait sur les rameurs avant d'aller à l'eau.
L’échauffement se fait sur les rameurs avant d’aller à l’eau. (©Tristan Mahé / actu Nantes)

Il explique que les groupes étant plus petits, il était plus facile de s’en occuper, de communiquer, et d’évaluer les progressions de chacun.

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« Rompre l’isolement »

L’hôpital a l’habitude d’organiser des événements de ce genre-là auprès des patients : ateliers lecture, écriture, ou encore nutrition

Toutes ces activités, dont l’aviron, se font sur la base du volontariat des malades, et dans la bonne humeur. Tous les participants présents sont sous traitement à domicile, et non à l’hôpital.


Brice fait le briefing des participants sur comment manœuvrer un aviron individuel.  (© Tristan Mahé / actu Nantes)

Rachel reprend les sports nautiques qu’elle aiamit pratiquer auparavant et se prépare à pagayer. (© Tristan Mahé / actu Nantes)

« L’objectif, c’est de rassembler autour de passions communes, et de rompre l’isolement », indique Coralie Delahaye, enseignante d’activité physique adaptée (APA). Son rôle est d’organiser ce genre d’activités et d’accompagner les patients pour faire attention à leur état physique.

« L’aviron est un sport très complet qui travaille tout le corps », ajoute l’enseignante. 

Rachel, l’une des patientes présentes depuis le début de l’initiative, a beaucoup apprécié chaque séance. « Ça m’a permis de voir l’hôpital en mieux, pour autre chose que pour les soins… C’est une thérapie. », décrit-elle.

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