© Noah Guerbert-Jubert – Thierry Pilat dresse le bilan de la Halle Tony Garnier en cette fin de saison 2024/2025.
Clap de fin pour la saison 2024-2025 de la halle Tony-Garnier après le concert de Santa, dimanche 29 juin 2025, qui a réuni 10 000 spectateurs. Avec une fréquentation de près de 500 000 visiteurs cette année, la saison semble satisfaisante. Thierry Pilat, directeur, revient sur cette année riche en évènements.
Halle Tony-Garnier : « La saison 2024-2025 s’est bien déroulée »
« Nous sommes dans la moyenne des chiffres des années avant Covid, qui sont des références », se congratule Thierry Pilat, directeur de la halle Tony-Garnier. L’année 2024-2025 a notamment été marquée par des dates importantes. Parmi elles, le groupe Cigarettes After Sex et ses 16 800 spectateurs, qui ont atteint la capacité maximale de la salle en novembre 2024.
Une réussite et une affluence permises par « un marché en pleine expansion avec beaucoup d’offres et de tournées ». Une pluralité de propositions qui permet d’enrichir la programmation : concerts, ciné-concerts, soirées technos, salons et humoristes se sont présentés au sein de ce lieu historique de la ville.
Cette diversité inscrit la halle comme « le lieu de rendez-vous régulier des jeunes », selon Thierry Pilat. Les quatre évènements technos organisés durant l’année ont d’ailleurs convaincu le jeune public, puisqu’ils ont chacun obtenu une fréquentation de 10 000 spectateurs.
Des résultats dans la norme habituelle de la halle Tony-Garnier, malgré la première année complète de la LDLC arena en tant que salle de concerts, alors qu’une nouvelle salle, la Fiducial Astéria, sera inaugurée en octobre prochain.
LDLC arena et halle Tony-Garnier, concurrence ou complémentarité ?
« Il est indéniable qu’aujourd’hui, nous faisons face à la concurrence de la LDLC arena, qui se spécialise aussi dans les concerts, notamment sur les grosses jauges. La LDLC propose beaucoup de places assises sur les dates importantes, là où la halle affiche un grand nombre de places debout, ce qui plaît énormément au public rap », constate le directeur de la halle.
Avec les shows de SDM, Ninho & Niska ou encore Werenoi, elle a produit presque tout les grands noms du moment, faisant d’elle la « première scène rap lyonnaise », affirme Thierry Pilat. Avec des affluences entre 14 000 et 16 000 places, l’objectif est clair : fidéliser les artistes et promouvoir le « look lyonnais » si reconnaissable de la halle Tony-Garnier.
« Sur la scène internationale, il est plus difficile d’avoir des artistes internationaux compte tenu des multinationales qui les produisent. Ils se tournent plus facilement vers des scènes comme l’arena qui correspondent aux standards actuels », reconnaît-il.
Si Lady Gaga se produit là-bas, la halle Tony-Garnier peut tout de même compter sur des internationaux comme le groupe de hard rock allemand Powerwolf. Il a su enflammer la salle le 11 juin, et confirmer son étiquette de lieu favorisant la découverte.
Les deux salles sont aussi complémentaires au niveau des spectacles. La LDLC préférant un seuil de minimum 6 000 places, tandis que la halle se concentre sur des shows avec une jauge plus basse, « plus adéquate pour les éclairages et les formats dancefloor ».