Par

Hervé Pavageau

Publié le

1 juil. 2025 à 18h45

Entretenir et réparer les digues de la Loire qui protègent les zones habitées des vicissitudes du fleuve coûtent cher. Très cher même. Pour l’ensemble des ouvrages qui longent la Loire, les besoins en travaux d’investissement s’élèvent à plus de 300 millions d’euros. Lors de la dernière séance communautaire de Sèvre et Loire, les élus ont déterminé le montant des chantiers à faire à l’échelle de la digue de la Divatte, longue d’une douzaine de kilomètres, sur la période 2025-2028.

Ouvrage « où il y a le moins de travaux »

Et les clefs de répartition de financement entre les collectivités concernées : à savoir la communauté de communes de Sèvre et Loire, Nantes Métropole et Clisson Agglomération.

La digue de la Divatte est celle où il y a le moins de travaux. L’ouvrage a été bien suivi.

Jean-Marc Jounier, vice-président de Sèvre et Loire en charge du dossier.

Le montant de la participation par EPCI se fait à partir « d’un calcul tenant compte du linéaire de la digue présent sur le territoire et de la part de la population protégée », a rappelé le maire de Mouzillon.

Raisons qui expliquent pourquoi Sèvre et Loire finance près de 70 % des dépenses.

Sur la période 2025-2028, le programme dont la maîtrise d’ouvrage a été confiée à l’EP Loire, portera sur la poursuite des opérations de rejointement des perrés.

« Il est aussi prévu une opération de restauration de l’ouvrage hydraulique qui sert d’exutoire aux marais de Goulaine et qui traverse la digue », a ajouté Jean-Marie Jounier.

Des endroits « mal-en-point »

Le coût des travaux est estimé à 1 050 000 € sur la période.

Sèvre et Loire va participer à hauteur de 717 000 €.

Une grande partie de l’enveloppe (640 000 €) est consommée par les actions de rejointement de la digue, programme « le plus important » pour consolider l’ouvrage.

« L’opération a été faite à Mauves-sur-Loire et cette année à la Pierre-Percée à Divatte-sur-Loire », a rappelé Jean-Pierre Marchais.

L’élu de Saint-Julien-de-Concelles, fin connaisseur du fleuve, a demandé aux élus « d’être vigilant » pour pouvoir identifier les endroits de la digue plus fragiles.

«Il y a des pierres que l’on peut retirer à la main. C’est le cas notamment à la Chebuette. C’est un secteur de la digue qui est très mal-en-point. Où l’on passe la main à travers les cailloux.

Jean-Pierre Marchais, vice-président de Sèvre et Loire

Jean-Marc Jounier a rebondi suite à l’intervention, en expliquant que les tours de terrain ont bien été réalisés mais que le programme d’intervention n’a pas encore été défini.

« S’il y a des endroits que vous avez identifiés, n’hésitez pas à remonter l’information », a indiqué le maire de Mouzillon.

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