La ligue de volley-ball de la Martinique était réunie en assemblée générale, hier (lundi 30 juin), à l’Institut Martiniquais du Sport, au Lamentin.

L’ambiance était pesante tout au tout au long des travaux, un an après la mise en place du comité directeur de la ligue.

L’avenir s’assombrit pour le volley-ball martiniquais.

Une dette de plus de 150 000 euros

La lecture du bilan financier 2024 par l’expert-comptable a fait ressortir une dette d’un peu plus de 158 000 euros, due en grande partie à des obligations sociales d’un montant de 63 000 euro, à laquelle il faut ajouter les dettes fournisseurs.

Une situation qui a contraint les dirigeants de club à nommer un commissaire aux comptes pour la saison 2025 et à voter dans la foulée une demande de redressement judiciaire auprès du tribunal de grande instance lors de l’audience du 22 juillet prochain.

« Changer le modèle économique »

Pour Maëva Labylle, la présidente de la ligue de volley-ball de Martinique, tout le modèle économique du sport doit être repensé.

Il a fallu qu’on prenne des décisions, acter un changement de cap pour nous permettre, à un moment donné, de sortir la tête de l’eau très sérieusement. Ça passe par des choix très difficiles et on ne pouvait pas les prendre sans en prendre la pleine mesure avec les présidents de clubs. Nous nous retrouvons à devoir changer notre façon de penser les choses. On ne peut plus se reposer sur la collectivité, que sur les fonds publics. Nous devons repenser tout le modèle économique du sport. Nous faisons le travail au sein de la ligue, en corrélation avec les autres ligues, mais aussi avec le CTOSMA. On a besoin de cette unité.

Face à la situation, les dirigeants du volley-ball martiniquais espèrent obtenir du tribunal de grande instance une période d’observation encadrée pour poursuivre l’activité à la prochaine saison.