En plein épisode caniculaire exceptionnel, ce mardi 1er juillet, à 10 heures, le mercure franchissait déjà les 31 °C à Paris. Lorsqu’on s’engouffre dans la station de métro Riquet de la ligne 7, située dans le 19e arrondissement parisien, la chaleur est déjà étouffante. Sur les quais, les Parisiens attendent patiemment leur métro. Dès l’ouverture des portes de la rame, une vague de chaleur suffocante frappe les usagers qui montent.

À l’intérieur, les rames paraissent moins fréquentées et plus calmes qu’à l’accoutumée. Assise sur un strapontin, Giamaica, le visage perlé de gouttes de sueur, souffle profondément. « Cette chaleur est insoutenable, il est impossible de respirer, on se croirait dans un four », déplore cette usagère quotidienne de la ligne 7. Derrière elle, une femme tente de se rafraîchir à l’aide d’un ventilateur de poche. Autour, les regards se perdent dans le vide et les passagers aux visages écarlates transpirent à grosses gouttes.

Ce mardi 1er juillet constituera la journée la plus chaude de cet épisode caniculaire, selon Météo-France, les températures maximales sur l’ensemble du pays devant osciller entre 38 et 40 °C. « Elle devrait être l’une des dix journées les plus chaudes jamais enregistrées en France, dont la grande majorité date d’août 2003 et de juin-juillet 2019 », précise l’agence météorologique française. Par ailleurs, la nuit de lundi à mardi et l’après-midi de lundi ont été les plus chauds mesurés en juin.

Seuls 48 % des métros […] Lire la suite