Ce sont des passants qui ont fait la macabre découverte, mardi matin, au centre-ville . À proximité de l’église Saint-Pierre, ils ont retrouvé le corps sans vie d’un sans domicile fixe. Un décès potentiellement lié à la chaleur, comme celui d’un employé dans les travaux publics, survenu quelques heures plus tôt sur un chantier à Besançon. Ce dernier, un homme de 35 ans, s’était plaint à plusieurs reprises des fortes températures au cours de la journée. Le parquet de Besançon a demandé une autopsie pour déterminer les raisons précises du décès.

Mardi matin, des témoins ont tenté de prendre contact avec l’homme, étendu au sol. Sans réaction de sa part, ils ont immédiatement prévenu les pompiers qui se sont rendus sur les lieux, peu avant 9 h. Les secours n’ont pu que constater le décès de la victime, en arrêt cardiaque.

Anne Vignot : « Un homme est mort de chaud »

D’après les constatations sur les lieux, il s’agirait d’un homme qui vivait dans la rue, âgé d’une cinquantaine d’années. Une enquête a été ouverte pour identifier la victime et établir les causes de son décès. Les caméras de vidéosurveillance, présentes dans la zone, seront exploitées.

« Un homme est mort de chaud », a réagi la maire de Besançon dans un communiqué, mardi en début d’après-midi. Anne Vignot déplorant le décès d’un homme sans domicile fixe, « très certainement en lien avec la canicule en cours. » L’élue a rappelé que « des points d’eau potable sont accessibles dans les espaces publics, une carte recensant les zones de fraîcheur a également été établie pour la ville, qui peuvent servir de refuge. Nous rappelons que la Boutique Jeanne-Antide, rue Champrond, accueille le matin et le midi les personnes à la rue, avec possibilité de douche et de repas. L’abri de nuit Marguerite Vieille-Marchiset reçoit tous les soirs de l’année les personnes à la rue, sur appel du 115. La veille mobile agit du lundi et vendredi, et vient apporter de l’aide vitale pour les personnes à la rue, dont celles particulièrement vulnérables. »

Les citoyens, en cas de doute, peuvent appeler le 15. »