Les comptes sur la taxation des plus-values avec Vooruit étant désormais soldés, le gouvernement avance. Sur un autre front, d’un pas plutôt militaire.

Officiel : la Belgique s’offrira onze nouveaux F-35. Après les 34 déjà commandés sous Michel, voici la rallonge pour l’avion de chasse le plus cher du monde. La décision est tout sauf anodine. Certes, la guerre en Ukraine et l’instabilité au Moyen-Orient rappellent la nécessité de protéger notre ciel. L’OTAN exige plus de moyens, et la Belgique s’est engagée à consacrer dès cette année 2 % de son PIB à la Défense. On dit du F-35 qu’il est le plus perfectionné, le plus furtif. On dit aussi qu’il rend ses acheteurs captifs des États-Unis pour la maintenance, la formation, les mises à jour logicielles… Pourtant, la liste des pays acheteurs, donc dépendants des USA – pour ne pas écrire vassalisés – s’allonge : Pays-Bas, Allemagne, Finlande, Grèce, Italie, Norvège, Suisse… Même le Danemark, malgré les menaces trumpistes sur le Groenland, a signé !

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