La France a connu lundi sa nuit puis sa journée les plus chaudes jamais enregistrées pour un mois de juin, mais il faut s’attendre à pire ce mardi 1er juillet 2025 : 16 départements basculent en vigilance rouge canicule.
Dans son bulletin d’alerte, Météo-France avertit notamment les Franciliens : « La chaleur sera particulièrement éprouvante sur le bassin parisien. » Les départements concernés par le niveau d’alerte maximale sont les suivants : l’Aube, le Cher, l’Essonne, les Hauts-de-Seine, l’Indre, l’Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher, le Loiret, Paris, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis, le Val-d’Oise, le Val-de-Marne, la Vienne, l’Yonne et les Yvelines.
Lire aussi : Vague de chaleur en France : à partir de quand la vigilance rouge est-elle déclenchée ?
Nous avons bloqué l’affichage de ce contenu pour respecter vos choix en matière de cookies.
En cliquant sur «Consulter», vous acceptez le dépôt de cookies par des services de réseaux sociaux tels que Twitter.
Consulter
Pour mardi 01 juillet 2025 :
?? 16 départements en Vigilance rouge
?? 68 départements en Vigilance orangePour mercredi 02 juillet 2025 :
?? 16 départements en Vigilance rouge
?? 67 départements en Vigilance orangeRestez prudents et informés :https://t.co/JGz4rTUvHP pic.twitter.com/zIaMsJRoG5
— VigiMétéoFrance (@VigiMeteoFrance) July 1, 2025
Des pointes à 41 degrés
Les minimales de mardi seront « très élevées, comprises entre 20 et 24 °C », selon Météo-France. Seul le littoral de la Manche échappera à cette chaleur suffocante.
Des pointes à 41 degrés sont attendues dans les régions en rouge. Dans la nuit de mardi à mercredi, les températures pourraient ne pas redescendre sous les 20 à 24 °C en certains endroits, y compris dans les régions du nord.
Dans l’après-midi, il fera par exemple 39 °C à Paris, à Limoges et à Tours, 38 °C à Lyon et à Perpignan ou encore 35 °C à Nantes.
??? La vague de chaleur se poursuit, avec des températures caniculaires sur la quasi totalité du territoire. Demain mardi sera la journée la plus chaude de l’épisode, avec des minimales très élevées et des maximales atteignant 36 à 40°C avec quelques pointes à 41°C. ?? meteofrance.com/actualites-e…
— Météo-France (@meteofrance.com) 1 juillet 2025 à 01:07
Le mercure devrait un peu diminuer mercredi, même si 16 départements resteront concernés par la vigilance rouge, ainsi que 67 par la vigilance orange (contre 68 ce mardi). « Une baisse des températures s’amorcera progressivement mercredi par l’ouest du pays, mais les températures resteront caniculaires sur le centre et l’est du pays », explique Météo-France.
Records de chaleur lundi
Dans la nuit de dimanche à lundi, la moyenne des températures relevées en 30 points représentatifs de métropole a atteint 20,2 °C, dépassant le précédent record pour un mois de juin de 20,1 °C (le 27 juin 2019), selon des données provisoires de Météo-France. Puis, en journée, avec 28 °C, cette moyenne a aussi surpassé la valeur la plus haute jamais enregistrée un mois de juin, de 27,9 °C.
Lire aussi : CARTE. Vague de chaleur : ville par ville, les températures maximales relevées ce lundi
Quelque 1 350 écoles publiques, sur 45 000, seront partiellement ou totalement fermées mardi, deux fois plus que la veille, prévoit le ministère de l’Éducation.
Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, s’inscrit dans un contexte de changement climatique qui en augmente l’intensité et la fréquence.
Dôme de chaleur
Dimanche, deux mesures ont témoigné de son caractère inédit : la Méditerranée a connu sa température de surface la plus chaude pour un mois de juin, à 26,01 °C en moyenne, selon le programme européen Copernicus. Et le Mont-Blanc, à 4 80 m d’altitude, « a dû enregistrer une température positive, à 1 ou 2 °C », ce qui n’arrive, parfois, « qu’au cœur de l’été », explique à l’Agence France-Presse Antoine Courteaud, prévisionniste et nivologue de Météo-France à Chamonix.
La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur : un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.