énergie – La ville de Bordeaux a lancé ce mardi le projet de solarisation de la base sous-marine, qui porte sur l’installation de 13.000 m2 de panneaux solaires sur le toit de ce bâtiment emblématique de la Seconde Guerre mondiale
Faire rayonner la base sous-marine. La ville de Bordeaux a posé ce mardi le premier panneau solaire, symbolique, sur le toit de cet édifice de la Seconde Guerre mondiale, implanté dans le quartier des Bassins à Flot. L’objectif est de poser 13.000 m2 de panneaux photovoltaïques sur une surface de 22.000 m2, pour produire l’équivalent de la consommation annuelle moyenne d’électricité de 770 foyers bordelais, soit 3,4 GWh par an.
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« La base sous-marine va devenir la plus grande centrale solaire implantée sur un bâtiment historique protégé » a annoncé à cette occasion le maire écologiste de Bordeaux, Pierre Hurmic. Voici ce qu’il faut savoir sur ce projet, dont la réalisation a été confiée au groupe EverWatt, via sa filiale BoucL Energie, qui finance une grande partie des 5,88 millions d’euros d’investissement.
Pourquoi la base sous-marine ?
L’objectif de la municipalité est de « solariser massivement le territoire, pour faire de la ville de Bordeaux [qui bénéficie d’un ensoleillement moyen de 1.200 heures par an] une ville référence en la matière », et montrer que « cela est compatible avec la protection du patrimoine. » Elément du patrimoine labellisé « architecture contemporaine remarquable », la base sous-marine a été édifiée durant la Seconde Guerre mondiale par l’Allemagne nazie, pour accueillir des sous-marins U Boot. « Ce site garde la mémoire des travailleurs forcés qui l’ont construit, notamment les républicains espagnols, dont plusieurs dizaines sont morts durant le(…)
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