Chaud, chaud, chaud ! Depuis quelques jours, le thermomètre s’affole sur une grande partie du territoire. Alors qu’à Nancy, il a grimpé à plus de 35 degrés ce mardi, le service des urgences du CHRU Nancy voit sans surprise arriver les patients souffrant de la chaleur depuis quelques jours, notamment les personnes âgées.

« On a une augmentation de l’activité de l’ordre de 7 % », calcule le professeur Tahar Chouihed, chef de service des urgences à Nancy. « Habituellement, on traite entre 160 et 170 patients sur une période de 24 heures mais hier [lundi] à 17 h, on avait déjà enregistré 121 passages, dont neuf pour des pathologies en lien avec la canicule. »

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Un système de rafraîchissement appréciable même si…

Pas anodin évidemment même si le service n’est pas encore en surchauffe. Ce mardi, en tout début d’après-midi, il n’y avait qu’une dizaine de patients en salle d’accueil ou installés sur des brancards. « Il n’y a pas encore grand monde à cette heure-ci mais il y a parfois des décalages au niveau des entrées », notait Estelle Roczniak, cadre de santé aux urgences.

« On est encore capables d’absorber de l’activité »

« Il est fort probable que les gens se présentent aux urgences en fin de journée car ils vont commencer à ressortir. Tant mieux si c’est un peu plus calme en journée mais cela va se reporter sur la nuit. »

En attendant, les patients présents aux urgences ce mardi en début d’après-midi ont pu profiter du système de rafraîchissement propre au service. Appréciable quand bien même ces derniers n’étaient pas forcément là pour la chaleur. Même si le thermomètre peut flirter avec les 30 degrés en cas de forte activité humaine. « Cela a été le cas ces derniers jours », poursuit Estelle Roczinak.

« On a mis en place des plans A, B et C »

Et la situation pourrait bien se reproduire ce mercredi avec la plus chaude journée de la semaine annoncée à Nancy…

Mais le service des urgences s’est préparé en conséquence depuis plusieurs mois. « On a fait des réunions au sein de notre structure et on a déjà préparé cette canicule en lien avec l’ARS (agence régionale de santé) et la préfecture », lâche Tahar Chouihed. « On a encore eu une réunion hier [lundi] et début juin pour discuter des différents processus et mécanismes mis en place. On est hypervigilants et on a mis en place des plans A, B et C pour “monter en charge” le cas échéant. »

Afin de faire face à ce pic d’activité lié à la vague de chaleur, le service a ainsi mobilisé quatre médecins urgentistes de jour, trois de nuit et une douzaine d’infirmières de jour et de nuit. De quoi tenir le choc même en cas de forte affluence.

« On est encore capables d’absorber de l’activité », rassure Tahar Chouihed après avoir rappelé que le service avait accueilli jusqu’à 217 patients en 24 heures lors de la vague de… verglas de l’hiver dernier.

On ne sait pas si le service des urgences flirtera avec ces chiffres cette semaine. Une certitude en tout cas : il s’est préparé pour ne pas se laisser déborder.