Le Tour de France ensuite la région des Hauts-de-France pour rallier la Normandie avec l’étape 4 et 174 km vallonnés entre Amiens et Rouen. Le tracé devient plus sélectif dans les 30 km finaux avec quatre côtes : Bonsecours (900 m à 7,2%), Grand-Mare (1,8km à 5%), Saint-Hilaire (900m à 10,6%) et une dernière ascension courte mais raide, jusqu’à 15 %. Sans doute trop difficile pour le commun des sprinteurs, particulièrement si les meilleurs puncheurs lancent les hostilités d’assez loin.
Amiens > Rouen, 174km, accidentée
Départ fictif : 13h15, arrivée prévisionnelle : 17h22
Le profil
L’œil de Thierry Gouvenou, directeur de course
« J’ai parlé de dix jours en plaine mais on a fait beaucoup d’étapes où les baroudeurs pourront s’exprimer et là, il ne peut pas y avoir de sprints massifs. On est allé chercher des côtes, à partir du manoir de Jacques Anquetil, le final de Rouen est très différent des dernières fois. Il y a la côte de Belleboeuf, celle de Bonsecours, avec des pourcentages à 10 % et puis surtout il y a la rampe Saint-Hilaire, à 5 kilomètres de l’arrivée, où l’on monte à 15 %. Ce ne sera pas une arrivée au sommet mais pour arriver dans le centre-ville, ce sera sans doute un petit groupe ».