La Fédération Française de Rugby tiendra son congrès annuel, couplé à sa 165e Assemblée Générale, du 3 au 5 juillet à Clermont-Ferrand. Un rendez-vous institutionnel majeur, à la fois vitrine des travaux fédéraux et moment d’écoute de la base.
Deux ans presque jour pour jour, après son arrivée à la tête de la FFR, Florian Grill donne rendez-vous à près de 1 000 dirigeants de clubs venus des quatre coins de l’Hexagone. L’occasion pour lui et son équipe de dresser un premier vrai bilan, d’échanger, et surtout de faire vivre la démocratie fédérale.
Vendredi studieux, samedi décisif
La journée du vendredi sera dédiée aux présentations par commission, avec cette année un accent particulier mis sur deux sujets sensibles : le développement du rugby en milieu scolaire, et la lutte contre la violence sous toutes ses formes, qu’elle soit sur ou autour des terrains. Un thème devenu central, alors que les tensions et incivilités dans le rugby amateur se sont multipliées ces derniers mois.
Mais au-delà des travaux en atelier, les présidents de clubs attendent surtout trois temps forts. D’abord, le retour de l’Agora du président, instaurée à l’époque de Bernard Laporte, et maintenue par Florian Grill. Un format libre où toutes les questions peuvent être posées au président de la FFR, sans filtre, sans tabou. Un exercice de transparence et de dialogue direct devenu un incontournable du congrès.
Le soir venu, les Ligues Régionales organiseront la traditionnelle bodéga géante, moment de détente et de convivialité où la famille du rugby se retrouve autour de ce qui fait aussi son identité : la fête.
Enfin, le samedi matin marquera l’heure des votes, lors de la 165e Assemblée Générale de la FFR, moment solennel et décisif pour valider et voter orientations et résolutions. Un rendez-vous précédé par la diffusion sur grand écran du premier test des Bleus en Nouvelle-Zélande, histoire de rappeler que si les dirigeants sont réunis, c’est bien pour servir un sport qui, pendant ce temps-là, continue de se jouer à l’autre bout du monde.