Les transports en commun sont gratuits le week-end dans la cité des ducs. Aussi peu connu que mis en avant, un dispositif permet également de bénéficier de cette offre préférentielle sur l’ensemble des gares de la métropole nantaise.

L’offre est très attractive, mais encore faut-il savoir qu’elle existe. À Nantes (Loire-Atlantique), les 16 gares qui desservent la métropole de la cité des ducs ne sont pas uniquement accessibles avec un billet de train de la SNCF ou du réseau de transport régional Aléop. Au départ de la métropole, Il est également possible de rejoindre ces destinations avec un simple titre Naolib, le réseau de transport en commun de l’agglomération nantaise. Soit des tickets plus attractifs – et même gratuits le week-end, depuis 2021.

Cette offre, fruit d’une «convention d’acceptation tarifaire» signée entre Nantes-Métropole, la région Pays de la Loire et les exploitants du réseau ferroviaire, tels que la SNCF, reste cependant très méconnue des usagers. Dans leur édition nantaise du 28 juin, nos confrères du quotidien Ouest-France, ont constaté un flagrant défaut d’information sur ce dispositif, qui n’est guère signalé, que ce soit en gare, sur le web, ou sur les différentes applications officielles, qui ne permettent d’acheter que des titres SNCF et Aléop. Ainsi, sauf cas de très courts trajets locaux proposés à un euro, nombre de voyageurs payent plein pot des allers-retours dans la banlieue nantaise, alors que leurs déplacements devraient plafonner à 1,80 euro – le prix d’un ticket de tram nantais – voire être gratuits, comme chaque fin de semaine à Nantes.

«L’idée n’est pas de cacher les choses»

Jointe lundi par Le Figaro, la direction de la communication des TER des Pays de la Loire, au sein de la SNCF, indique qu’il revient à la région de fixer la politique de communication de cette acceptation tarifaire. Celle-ci reste prise en charge financièrement par Nantes-Métropole. Élu régional délégué aux mobilités de proximité, Julien Bainvel a reconnu à Ouest France un défaut de clarté du dispositif. «L’idée n’est pas de cacher les choses», a-t-il toutefois assuré, non sans égratigner l’opacité entretenue par les plateformes numériques de la SNCF. Une harmonisation des tarifs – et de la communication – pourrait survenir avec l’inauguration du RER métropolitain… espéré en 2032.

Un dispositif similaire est également déployé en Île-de-France, où les titres de transport parisiens peuvent être employés pour des déplacements sur le réseau ferré et RER. Mais à la différence des transports en commun de la métropole nantaise, en revanche, la RATP ne propose pas de gratuité généralisée les week-ends. Le réseau parisien n’est accessible sans titre de transport qu’en de très rares occasions, la plus connue étant la nuit du Nouvel An.