La ligne d’arrivée approche pour Donald Trump et sa «grande et belle loi» budgétaire, censée ramasser l’essentiel de ses ambitions et promesses de campagne en un monstre législatif d’un millier de pages, et dont le coût estimé est sans précédent dans l’histoire américaine. Mardi 1er juillet, une version amendée du projet de loi a franchi le cap du Sénat, sur le fil et dans la douleur, au terme de près d’une trentaine d’heures de session ininterrompue, par 51 voix à 50 – le vote décisif du vice-président JD Vance ayant permis d’emporter le morceau après la défection de trois sénateurs républicains ayant rejoint voté contre, comme l’ensemble des 47 élus démocrates.

Dans un message euphorique posté sur son réseau Truth Social, Donald Trump s’est félicité d’un pas supplémentaire «sur la voie d’une énorme prospérité dans le nouvel et merveilleux âge d’or de l’Amérique», appelant ses «amis républicains» de la Chambre des représentants à «rester UNIS, s’éclater et voter «oui «!» Il leur revient en effet désormais de s’emparer dès ce mercredi d