Les résultats du bac arrivent ce vendredi 4 juillet. Pour 92% des candidats devenus bacheliers, la vie lycéenne va se transformer en vie étudiante. Logement, âge moyen de la population, sorties culturelles et loisirs, cadre de vie ou encore météo, autant de critères qui rentrent en ligne de compte dans le choix du lieu de ses études supérieures.

Mais toutes les villes n’offrent pas la même chose. C’est Montpellier qui décroche la première place de notre tout premier classement des meilleures villes étudiantes de France. Elle est suivie de Grenoble, elle même talonnée – de très près – par Nancy.

Les villes de tête ont plusieurs points communs. D’abord, la concentration d’étudiants y est très forte. Ainsi à Nancy, plus de 19 % de la population est étudiante. À Montpellier, c’est près de 17 % et 14,4 % à Grenoble.

Ensuite, elles se distinguent par l’accessibilité des services du quotidien, tant pour les transports que pour les salles de spectacle ou la restauration rapide. Montpellier, Grenoble et Nancy font partie des villes où la densité de vélo en libre service est la plus grande, mais aussi où les bibliothèques, les fast-food et les piscines sont les plus nombreuses par habitant.

Les autres villes n’ont pas à rougir de leur classement, car elles ont d’autres atouts. Y compris dans le bas du classement. Ainsi à Lyon (14e) s’il y a moins de salles de concert qu’ailleurs, on y circule plus facilement à vélo et avec Paris (11e), la ville est celle qui est dotée du plus grand nombre de bars de notre classement.

Dans la capitale, d’ailleurs, si les étudiants font grise mine à cause des loyers, de la météo ou du prix de l’abonnement de transport en commun – le plus cher de notre classement devant celui de Lille (16e) –, ils disposent aussi d’un grand nombre de fast-foods. Mais surtout, ils bénéficient du plus grand territoire accessible en train, pour rejoindre leur famille ou partir en vacances entre copains.

C’est aussi la ville qui compte le plus grand nombre de sentiers de randonnées accessibles à moins de 5 kilomètres pour décompresser (gratuitement) avant ou après les partiels. À Nantes, on a moins d’espaces verts et il y fait moins beau qu’ailleurs. Reste qu’aller au cinéma est moins cher qu’à Montpellier, Grenoble ou Nancy, notre trio de tête.

Enfin, si Nice, avant-dernière, pêche par son nombre de fast-food, les peu nombreux aménagements cyclables et ses loyers très élevés, elle brille par son nombre d’espaces verts, les plages et l’ensoleillement qui permettent aux étudiants niçois de profiter de l’extérieur pour se retrouver et réviser les partiels ailleurs que dans une bibliothèque.

De quoi permettre à chacun de trouver une ville qui lui convienne pour ses études supérieures.

Classement des villes étudiantes du Parisien : notre méthodologie

D’abord, certains le remarqueront, bon nombre de villes ne figurent pas dans notre classement. La raison est simple : nous avons voulu comparer ce qui est comparable, donc des métropoles qui proposent – à peu près – les mêmes grands types de formation. Ainsi, chacune de ces villes a un pôle universitaire, voire plusieurs, des écoles de commerce et / ou d’ingénieur et d’autres établissements d’enseignement supérieur. Les villes de ce classement comptent toutes plus de 40 000 étudiants, et sont évaluées sur des critères qui dépassent le champs de la scolarité. Car il ne s’agit pas de savoir quelle ville dispose de la meilleure offre de formation, mais quelle ville permet aux étudiants de vivre une vie étudiante à la hauteur de leur besoin, économique comme sociaux.

Pour classer ces villes, nous avons choisi des critères variés, tant sur le plan des loisirs (nombre de bars pour 10 000 habitants, de salles de concert, de piscines, tarif d’une place de cinéma, etc.), que de la vie de tous les jours (transports, tarif réduit de l’abonnement, vélos en libre-service, etc.). Les loyers n’ont pas été oubliés puisqu’ils comptent pour partie dans la note finale de chaque ville. Chaque critère a été pondéré de manière à ne pas attribuer le même poids à chaque critère – nous avons par exemple intégré le nombre de bibliothèques dans nos calculs, il a plus de poids que les sentiers de randonnées accessibles au moins de 5 kilomètres du centre ville.