Par
Nicolas Gosselin
Publié le
2 juil. 2025 à 10h52
Certains sujets font consensus à Bordeaux. Réclamée par Pierre Hurmic depuis le début de son mandat, l’implantation d’une unité entière de CRS à demeure et pérenne est aussi un souhait cher de son opposition. Comme elle l’avait fait auprès de Gérald Darmanin en 2020, la conseillère municipale d’opposition Nathalie Delattre a réitéré auprès du ministre de l’Intérieur actuel sa demande pour avoir l’affectation d’une compagnie de CRS à mission de sécurisation permanente sur l’agglomération bordelaise.
Dans un courrier envoyé ce lundi 30 juin 2025 et co-signé avec les dix autres maires du groupe métropolitain d’opposition Métropole Commune(s), la ministre déléguée chargée du tourisme et candidate déclarée aux municipales à Bordeaux rappelle à Bruno Retailleau que « la métropole bordelaise – quatrième plus grande en France – est malheureusement la seule grande aire urbaine à ne pas être pourvue d’une compagnie de CRS à demeure ».
En septembre 2020, Gérald Darmanin avait accepté de déployer une demie compagnie de CRS à Bordeaux, soit 30 à 35 CRS, mais cette présence n’est plus d’actualité depuis le début d’année. Nathalie Delattre lui avait alors écrit en ce sens le 18 août et sa demande avait été appuyée par la préfète Fabienne Buccio et le maire Pierre Hurmic.
Pour évacuer des squats ou des opérations d’îlotage
Pour la conseillère municipale d’opposition et ses acolytes du groupe métropolitain, cette compagnie de CRS « est nécessaire pour sécuriser les nombreux événements du territoire » et car « elle pourrait également accompagner l’évacuation de certains sites squattés dans nos communes ».
Également, cette compagnie « serait en mesure effectuer des opérations ponctuelles d’îlotage, en journée et en début de soirée, dans des quartiers de nos centres-villes qui ont connu récemment des agressions particulièrement violentes, voire meurtrières ».
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