La consigne a commencé à circuler sur les réseaux sociaux il y a plusieurs semaines : mardi 1er juillet, c’est le «sick-out day», le jour du congé maladie. Le slogan adopté indique la nature militante du mot d’ordre : «Sick of ICE, sick of Trump» (l’ICE et Trump nous rendent malades). L’ICE est la police de l’immigration, fer de lance des rafles contre les travailleurs étrangers ordonnées par le président milliardaire.

La consigne est donc de se déclarer malade pour une journée, afin de manifester sa solidarité avec les travailleurs sans-papiers menacés d’arrestation et d’expulsion. «Nous devons nous unir pour ne pas laisser les immigrants dans la terreur et l’isolement, proclame l’appel. Ce n’est pas uniquement l’affaire des étrangers, toute personne qui bénéficie de la citoyenneté a le devoir de s’opposer.»

Cette journée de non-travail, poursuit le communiqué, devait être mise à profit pour organiser la résistance : il était recommandé de «soutenir les immigrés vendeurs de rue ou petits commerçants» en achetant auprès d’eux, de participer à des marches ou des rassemblements, de faire des dons aux organisme