Fernando Alonso rattrape bien son retard de début de saison. L’Espagnol a dû attendre la neuvième manche de la l’année pour inscrire ses premiers points mais depuis, on ne l’arrête plus. Avec une septième place au Grand Prix d’Autriche, Alonso signe sa troisième entrée consécutive dans le top 10 après une septième position au Canada et une neuvième en Espagne. 

La course du double champion du monde n’a pas été de tout repos. Parti 11e, il a réussi à s’accrocher à la Racing Bulls de Liam Lawson, copiant sa stratégie à un seul arrêt. « Ça a été une course difficile », a déclaré Alonso. « Je pense qu’on n’avait pas le rythme ce week-end, mais on a quand même réussi à faire une très bonne course. D’abord, merci à Liam, parce que j’ai pris son DRS au tour 3 et je l’ai gardé jusqu’au tour 70 ! »

« J’ai enchaîné les tours de qualifs du virage 4 au virage 9 jusqu’au point de détection, puis après le point de détection au virage 9, j’avais une autre détection au virage 1, puis encore au virage 3… Chaque tour, c’était le même enchaînement. Et à la fin, oui, Gaby [Gabriel Bortoleto] était beaucoup plus rapide. »

Fernando Alonso n'a pas lâché Liam Lawson.

Fernando Alonso n’a pas lâché Liam Lawson.

Photo de: Steven Tee / LAT Images via Getty Images

En effet, en fin de course, le pilote Aston Martin a vu une monoplace verte grossir dans ses rétroviseurs. Gabriel Bortoleto est venu défier son manager – Alonso étant en charge de la carrière du jeune brésilien – dans les derniers tours et a bien failli lui chiper la septième place. Mais c’est à ce moment-là que le leader de la course, Lando Norris, est remonté sur les retardataires, permettant à Alonso de conserver sa position. 

« Honnêtement, je pensais que je ne pourrais pas me défendre, mais j’ai eu de la chance : Lando est arrivé au bon moment. On a eu des drapeaux bleus et comme Lando nous a dépassés, le tour suivant, c’était le drapeau à damier parce qu’on s’est fait prendre un tour », a expliqué l’Espagnol. 

« Je ne voulais pas doubler Lando, mais je ne pouvais pas non plus rester collé derrière lui, sinon Gaby m’aurait passé. Donc j’ai dû tenter différentes manœuvres pour un peu semer le doute chez Gaby sur ce que j’allais faire, et ça a bien fonctionné. C’était donc une combinaison parfaite et, franchement, ça a été une course chanceuse pour finir septième. »

Je pense que ça a été un week-end compliqué, c’est sûr. On n’a pas été à notre meilleur niveau.

Depuis le début de la saison, les AMR25 sont généralement plus performantes les samedis que les dimanches et ne réussissent pas à conserver les bonnes positions qu’elles décrochent en qualifications. Le résultat d’Alonso en Autriche semble donc encourageant pour l’équipe britannique, qui parvient petit à petit à rattraper le retard prit lors des premiers mois de l’année. 

Toutefois, le double champion du monde a souhaité relativiser la performance de Spielberg, indiquant que le mérite revenait plutôt aux capacités de l’équipe à capitaliser sur les difficultés des top teams, plutôt qu’à une véritable amélioration de la monoplace.

« Je pense que ça a été un week-end compliqué, c’est sûr », a-t-il ajouté. « On n’a pas été à notre meilleur niveau, mais il y a eu un abandon chez deux des top teams, une Mercedes et une Red Bull, et on a su en profiter. C’est important aussi, car il n’y a pas souvent des opportunités comme ça, où certaines équipes de tête abandonnent, et c’est à nous d’en tirer parti pour marquer des points. Donc, content malgré un week-end difficile. »

Propos recueillis par Filip Cleeren

Lire aussi :

Dans cet article

Téha Courbon

Formule 1

Fernando Alonso

Aston Martin

Soyez le premier informé et souscrivez aux alertes mails pour recevoir les infos en temps réel

S’abonner aux alertes de news