DÉCRYPTAGE – Son initiative, un coup de téléphone de deux heures à Vladimir Poutine, a été refroidie en Iran par l’annonce de la suspension des relations avec l’AIEA. Et en Ukraine, par l’intransigeance de Vladimir Poutine.
Encore beaucoup de bruit pour rien ? C’est la volonté de replacer l’Europe à la table des négociations qui a motivé le premier coup de téléphone d’Emmanuel Macron à Vladimir Poutine depuis le 11 septembre 2022. Avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, l’Europe et la France ont perdu leur voix dans la crise ukrainienne, gérée de manière bilatérale entre Moscou et Washington. Les mois d’efforts, aux côtés de Volodymyr Zelensky, pour tenter d’infléchir les positions de la Maison-Blanche et du Kremlin, n’ont rien donné.
L’Europe et la France ont aussi été marginalisées dans le dossier du Proche-Orient. Elles sont restées à l’écart de la guerre de douze jours contre le programme nucléaire iranien. C’est précisément ce dossier, dans lequel la France avait joué un rôle majeur depuis 2003 pour enrayer la marche du régime vers la bombe, qui a été le déclencheur de cette conversation de deux heures avec Vladimir Poutine, accusé de crimes de guerre et sous sanctions internationales
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 80% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous