Le 28 février dernier, une ressortissante iranienne a été arrêtée à Lyon. Âgée de 39 ans, elle est traductrice en langue française et vit dans la ville depuis 2018 selon Le Point, qui a révélé l’information.
Car son arrestation n’a pas tout de suite été communiquée. Au point que sa famille s’est inquiétée de sa « disparition » et a contacté les autorités iraniennes, précise l’hebdomadaire. Ces dernières ont alors demandé au gouvernement français, début avril, de « clarifier » le motif de son arrestation.
Confirmant une information de Franceinfo, le parquet de Lyon a finalement communiqué ce samedi 12 avril : Mahdieh Esfandiari a été mise en examen et écrouée pour apologie publique du terrorisme. Le Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) a ouvert le 7 novembre 2024 une information judiciaire sur ce motif.
Une autre personne arrêtée
Les investigations sont également ouvertes pour « provocation en ligne au terrorisme, injures à raison de l’origine, la religion, et refus de donner les codes de déverrouillage relatives à plusieurs chaînes de réseaux sociaux (X et Telegram) », précise le parquet.
L’affaire a débuté le 30 octobre 2023, quand le PNLH a été saisi d’un signalement du ministre de l’Intérieur relatif aux publications d’un compte Telegram. Ce compte faisait « l’apologie des attentats commis en Israël le 7 octobre 2023, provoquant à des actes de terrorisme et injuriant la communauté juive », selon le parquet.
« Deux membres de ce collectif actif investis dans la diffusion de la propagande apologétique et provoquant au terrorisme ont été identifiés et interpellés le 28 février 2025 », dont Mahdieh Esfandiari. Ils ont été placés en détention provisoire.