Jusqu’au bout, il a eu la peur de sa vie. Au matin du quatrième jour de délibération du jury, mercredi 2 juillet, l’ex-titan du rap, la terreur du show biz, sollicitait même un miracle, mains jointes en prière, entouré dans le prétoire par ses six enfants et sa mère, demandant au Bon Dieu de protéger sa famille, et, tactique judiciaire oblige, de «bénir les jurés».
Emprisonné depuis septembre 2024 pour les chefs d’accusations d’entreprise criminelle, de trafic sexuel et de proxénétisme dans la pratique de ses marathons érotiques, Sean Combs, alias Diddy, échappe finalement à la prison à vie pour des chefs d’accusation d’ordinaire destinés à la fine fleur de la mafia, à des organisations criminelles hiérarchisées et tentaculaires mues avant tout par l’appât du