La pierre blonde, immaculée, resplendit au soleil. Du haut de ses 69 mètres, le clocher octogonal de l’ancienne église Sainte-Anne tranche fièrement dans le bleu vibrant du ciel. Propre comme un sou neuf, le bâtiment fête cet été sa deuxième renaissance. Car cette belle église néogothique du XIXe siècle, désacralisée et restauré à la fin des années 1980 pour devenir en 1991 un lieu d’exposition de 700 m² baptisé le Carré Sainte-Anne, vient de rouvrir ses portes après sept ans de fermeture.
Au fil des ans, l’édifice avait accueilli les œuvres de nombreux artistes de renommée internationale comme Jean-Michel Othoniel, Joana Vasconcelos, Chiharu Shiota et Hervé di Rosa. Mais en 2017, il avait dû de nouveau fermer ses portes suite à la découverte d’importants problèmes structurels qui le menaçaient d’effondrement. Au terme d’un long chantier de restauration, le bâtiment a rouvert au public le 27 mai, avec une nouveauté : désormais, les visiteurs peuvent entrer par son porche historique.
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