Depuis son élection en 2017, le président de la République a constamment affiché son intérêt pour le courant électro, qui a émergé en France dans les années 1990. Il soutient cette passion musicale en proposant de l’inscrire au patrimoine immatériel de l’Unesco.

Il fait nuit. Le 7 mai 2017, Emmanuel Macron entre dans la cour du Louvre, au son de l’hymne européen. À la fin de ce geste symbolique et politique, il ne choisit ni un chanteur populaire ni un orchestre classique, mais le DJ Michaël Canitrot. Déjà, un goût musical se devine. Huit ans plus tard, le président souhaite voir la French Touch, un courant électro né en France dans les années 1990, inscrit au patrimoine immatériel de l’Unesco.

Cette musique a rythmé certains événements marquants de la présidence d’Emmanuel Macron. Comme lors du défilé militaire du 14 juillet 2017, son premier en tant que président, où la fanfare interarmées a surpris les Français en interprétant un medley de titres emblématiques de Daft Punk, dont Get Lucky et Digital Love. Un choix iconoclaste, donnée devant Emmanuel Macron, tout sourire, et son invité d’honneur, Donald Trump, installés en tribune officielle.

Le 21 juin 2018, lorsque la Fête de la musique a transformé la cour de l’Élysée en dancefloor, les Djs…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 82% à découvrir.

Le Figaro

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous