Un net désaveu très peu courant chez les insoumis : «Sébastien Delogu s’est exprimé de façon personnelle en Algérie. Il n’engage ni les groupes parlementaires de La France insoumise, ni le mouvement.» Dans un tweet posté sur X mardi 1er juillet, La France insoumise a pris ses distances avec le député des Bouches-du-Rhône, alors qu’une polémique montait ces derniers jours autour de son voyage en Algérie.
L’élu marseillais y est depuis une semaine pour, explique-t-il, «exprimer le fait qu’il y a une autre voie en France, celle du respect» et que «quand on s’exprime, on doit parler d’égal à égal», comme il l’a expliqué à l’AFP. Dans une interview donnée à la chaîne publique de télévision algérienne TV2, Sébastien Delogu a déploré un climat ambiant d’hostilité : «Quand vous écoutez les médias [en France], vous avez l’impression que c’est l’Algérie qui aujourd’hui est coupable de tout.» Une responsabilité qu’il impute aux politiques français de droite et d’extrême droite ainsi qu’au groupe de Vincent Bolloré.
Jusque-là, une ligne semblable à celle défendue par son parti en France. Mais qu’a donc pu justifier qu’un député si proche de Jean-Luc Mélenchon soit déjugé de la sorte ? La réponse est davantage à chercher dans les omissions que dans les propos tenus. En parlant à la télé