Au même moment, de l’autre côté de l’esplanade, Philippe, 58 ans, franchit les barrières du petit jardin qui jouxte celui des Tuileries, au guidon de son vélo électrique. Cet itinéraire, il le connaît par cœur, il l’arpente quasiment tous les jours, entre son bureau, où il occupe un poste de direction, et chez lui. Et ce soir-là, il ne veut pas être en retard, son mari l’attend. Philippe ne fait pas attention au petit panneau accroché à l’entrée, celui avec un pictogramme de vélo barré. Il n’a d’ailleurs jamais remarqué que le jardin était interdit aux vélos, il en croise constamment.