ENTRETIEN – Selon Benjamin Fiorini, maître de conférences spécialiste en droit comparé franco-américain, les avocats du producteur américain ont réussi à «semer un doute raisonnable» au sein du jury à travers une stratégie de défense agressive.
Le procès de P. Diddy promettait de secouer le monde du showbiz américain. L’avocat des victimes, Tony Buzbee, avait fait miroiter des révélations fracassantes avec des noms de célébrités prétendument impliquées dans le scandale sexuel ou qui auraient fermé les yeux sur les agissements de l’influent producteur de hip-hop. Après deux mois d’un procès surmédiatisé, la clémence du jury qui a statué sur le sort du rappeur a surpris les observateurs, tant les accusations semblaient accablantes. Sean Combs, de son vrai nom, a été acquitté, mercredi 2 juillet, des plus lourdes charges retenues contre lui : «trafic sexuel» et «association de malfaiteurs». Bien qu’il ait été reconnu coupable de «transport de personnes (deux ex-petites amies, la chanteuse Cassie et une femme qui a utilisé le pseudonyme “Jane”) à des fins de prostitutions», le producteur de 55 ans s’est publiquement réjoui du jugement.
Pour Le Figaro, Benjamin Fiorini, maître de conférences en droit pénal à l’université Paris…
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