Un mandat de président de cinq ans renouvelable « autant de fois que nécessaire » et sans élection a été accordé au chef de la junte, le général Assimi Goïta, après l’adoption jeudi d’un projet de loi qui doit désormais être promulguée par le chef de la junte lui-même.

Le régime militaire au pouvoir au Mali a accordé un mandat de président de cinq ans renouvelable « autant de fois que nécessaire » et sans élection au chef de la junte, le général Assimi Goïta, après l’adoption, jeudi 3 juillet, d’un projet de loi.

La loi doit désormais être promulguée par le chef de la junte lui-même pour entrer en vigueur, ce qui devrait être une formalité.

Cette mesure est la dernière d’une série de restrictions sévères aux libertés prises par les militaires pour consolider leur régime dans ce pays sahélien.

Le général Assimi Goïta, qui est actuellement président de transition, deviendra président de la République du Mali après l’entrée en vigueur de cette loi.

« Jusqu’à la pacification du pays »

Le projet de loi a été voté à l’unanimité des 131 membres présents du Conseil national de transition (CNT), organe législatif de la junte.

La durée du mandat est fixée à cinq ans. Celui-ci est renouvelable, « autant de fois que nécessaire, jusqu’à la pacification du pays, à compter de la promulgation de la présente charte », selon le projet de loi consulté par l’AFP.

Le président de la transition, les membres du gouvernement et les membres du CNT sont éligibles à l’élection présidentielle et aux élections générales, précise le texte.

Avec AFP

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