• Donald Trump et Vladimir Poutine ont échangé par téléphone durant une heure ce jeudi.
  • L’Ukraine et la situation au Proche-Orient ont été au cœur de leur discussion, a rapporté le Kremlin.
  • Qui précise que Moscou « ne renoncera pas à ses objectifs » en Ukraine.

Un nouvel appel entre les deux hommes. Le président russe Vladimir Poutine et homologue américain Donald Trump se sont entretenus par téléphone ce jeudi 3 juillet, à la veille d’un possible appel entre le locataire de la Maison Blanche et le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il s’agit du sixième entretien entre les deux dirigeants depuis le retour au pouvoir de Donald Trump. Comme toujours, l’Ukraine a été au cœur des discussions.

Le compte-rendu du Kremlin

Selon le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, qui a qualifié l’appel d’une heure de « franc », Vladimir Poutine a affirmé à Donald Trump que la Russie « ne renoncerait pas à ses objectifs » en Ukraine, « à savoir l’élimination des causes profondes bien connues qui ont conduit à la situation actuelle ». La Russie « continue à rechercher une solution politique et négociée au conflit », a-t-il rapporté, sans que Washington ne s’exprime dans l’immédiat.

Le dirigeant russe a « souligné la volonté de la partie russe de poursuivre le processus de négociation » entamé à Istanbul, où ont eu lieu deux sessions de pourparlers directs russo-ukrainiens aux maigres résultats. Moscou réclame notamment de l’Ukraine qu’elle lui cède quatre régions partiellement occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce à intégrer l’Otan. Des conditions inacceptables pour Kiev.

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Les deux hommes ont également évoqué les conflits au Proche-Orient, dont la récente guerre entre l’Iran et Israël, le président russe ayant plaidé pour un règlement « exclusivement par des moyens politiques et diplomatiques », selon Iouri Ouchakov. Tous deux « ont confirmé leur intérêt mutuel pour la mise en œuvre d’une série de projets économiques prometteurs, notamment dans les domaines de l’énergie et de la recherche spatiale ».

I.N avec AFP