Un surveillant de la maison d’arrêt de Nantes-Carquefou (Loire-Atlantique) a été interpellé et placé en garde à vue le 1er juillet 2025, révèle Ouest-France. Une interpellation qui a ensuite été confirmée par le procureur de la République de Nantes Antoine Leroy.
« Un collègue que l’on connaît bien »
D’après nos confrères, le surveillant aurait été payé par des détenus pour faire entrer dans la prison de la drogue et des téléphones portables. « C’est un collègue que l’on connaît bien et qui travaille depuis des années à Nantes », a confié une source au sein de l’administration pénitentiaire. L’enquête a été menée par la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) de Nantes.
En début de semaine, le Syndicat FO Justice avait alerté sur les conditions de travail des agents pénitentiaires de la prison de Nantes. Il avait dénoncé la surpopulation, rapporte ici Loire Océan. Le 30 juin 2025, 979 hommes étaient détenus dans le Quartier maison d’arrêt (QMA) soit un taux d’occupation de 198 %.