Alors que l’espace médiatique cale ses pas sur ceux des tweets et sondages de la galaxie Aulas en vue des élections municipales à Lyon, les élections pour la présidence de la Métropole, véritable siège de pouvoir tant la collectivité concentre compétences et puissance financière, peine paradoxalemSauvegarder et fermerent, à susciter la même dynamique.

« Soit on dit stop en 2026, soit ce sera irréversible »

Véronique Sarselli, cheffe de file des Républicains dans cette affaire, a essayé de lui redonner un peu d’épaisseur ce jeudi après-midi. Entourée d’une grosse quinzaine d’élus, la maire de Sainte-Foy-lès-Lyon, a levé le voile sur quelques propositions qu’elle compte porter pour la conquérir. « Il y a le feu partout et les habitants doivent retrouver leur liberté et leur qualité de vie. Soit on dit stop en 2026, soit ce sera irréversible » a posé d’emblée l’élue se proposant « de réparer le présent pour mieux construire demain ».

Rien de bien surprenant encore dans sa boîte à outil pour y parvenir. En dépit d’un petit détour vers « l’écologie des solutions » illustrée par « la multiplication des bassins flottants en cas de canicule et la climatisation des métros  » par exemple, les trois axes les plus développés ont repris les thèmes chers à son électorat historique.

Un vice-président à la sécurité

Au menu ? Sécurité, mobilité et économie, quitte parfois à faire dans le mimétisme : à l’instar de la Région made in Laurent Wauquiez, la Métropole s’affublerait ainsi d’un volet « sécurité » même si elle n’en a pas la compétence. Maire de Bron et conseiller régional, Jérémie Breaud a évoqué pêle-mêle : « la sécurisation des collèges, le financement et l’accompagnement des dispositifs type vidéoprotection, la création d’un poste de vice-président sur la thématique. »

Coté mobilité, Véronique Sarselli a martelé la nécessité de réévaluer « des projets brutaux » dans les trois premiers mois de son mandat à l’instar de la réévaluation de la zone à trafic limité   avec la réouverture de la rue Grenette.

Réévaluation de la ZTL et parcs relais

De l’immédiat pour répondre aux colères, conjugué à du long terme avec la volonté « de développé des parcs relais et de définir un plan de circulation sur l’aire métropolitaine » ou « une police des transports au coût estimé de 3,5 M d’Euros » selon Gilles Gascon. Même temporalité côté économie, avec « un plan d’urgence pour les commerces » mais aussi « le gel de la fiscalité pour les entreprises pendant trois ans » pour refaire de la Métropole un territoire « d’opportunité et d’excellence ».