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« Je suis ici pour faire de mon mieux… »
Le coureur de Soudal Quick-Step déclare : « Mon objectif c’est de gagner les trois grands tours, et il m’en reste deux. J’ai été troisième du Tour l’année dernière, donc cela signifie que je peux le faire. Jonas (Vingegaard) et Tadej (Pogacar) ont gagné les 5 dernières éditions, et ils sont encore favoris cette année. Mais ce ne serait pas juste envers l’équipe de dire que je ne veux pas me battre contre eux. Je suis ici pour tenter de rivaliser avec eux, leur compliquer la vie. Où je me situe par rapport à eux ? Difficile à dire. L’an dernier, j’étais le troisième et maintenant j’essaie de faire un peu mieux. La course décidera de ma position. Je vais faire de mon mieux. Tout le monde a un peu peur de cette première semaine, personne ne veut abandonner sur blessure après quelques étapes. Mais inutile de stresser, c’est pareil pour tout le monde. Certains aiment ces sorties trépidantes, d’autres non. Mais personne n’aime chuter. Je vais laisser faire. Le fait est que les courses seront intenses pendant ces dix premiers jours ».
« Le travail pour progresser en montagne doit être mené sur le long terme. Depuis le Dauphiné, j’ai eu de bonnes sensations et notamment dans la foulée des championnats de Belgique. J’espère que ça se ressentira sur le Tour de France. » Parmi les options dont dispose Evenepoel pour tenter de briller, le contre-la-montre de Caen se distingue comme une échéance majeure dans le match avec ses deux plus grands rivaux : « Le chrono est deux fois plus long qu’au Dauphiné, et c’est tout plat, donc je peux espérer. Mais l’année dernière je pensais gagner 25 » et je n’ai gagné que 12 » sur Tadej. Donc cela dépend de la forme du jour de chacun, mais je crois que ce parcours me donne un avantage sur eux deux. Le plus important ce sera de gagner l’étape, mais dans l’optique du classement général, il faudrait que ce soit avec le plus grand écart possible ».
« On va devoir courir la dernière étape… »
Le champion olympique poursuit : « Bien sûr, je pense que s’il y a un gars que je ne veux pas manquer dans ce Tour, c’est bien Mikel [Landa]. Et malheureusement, c’est lui qui est le plus gravement blessé dans l’équipe pour le moment. Il va donc beaucoup me manquer dans l’équipe. Et je pense que Mikel [Landa] est toujours libre de répondre à mes messages ou, si je n’ai pas de questions, ou si j’en ai besoin, je l’appellerai et il m’aidera […] Si vous regardez les étapes précédentes, ça va déjà être difficile pour les coureurs du classement général, mais aussi pour les sprinteurs, rien que pour le timing. Et puis, normalement, les dernières étapes — ou un contre-la-montre, ou une étape de sprint, c’est plutôt une formalité. Mais au final, je pense qu’on va probablement devoir courir et voir comment ça se passe, et j’imagine qu’une fois arrivés sur les Champs-Élysées pour la première fois, il y aura des attaques pour essayer de finir en beauté, et ce sera comme une course normale. Je pense que les coureurs du classement général auront peur de perdre leur place à cause de ce temps, ou imaginez que vous soyez en jaune ou en deuxième position avec une petite avance, vous voulez juste garder votre place à 20 kilomètres de l’arrivée. Oui, c’est comme ça que ça se passe, et il faut juste courir », conclut Remco Evenepoel.